ATP Rome : Novak Djokovic l’invincible

Il n’est plus utile de rappeler que le serbe a pris une nouvelle dimension en 2011 en poussant son invaincibilité à 37 matchs consécutifs.

Mieux, il réalise cette prouesse en battant un autre invaincible, Rafael Nadal, sur sa surface de prédilection, la terre battue. Novak Djokovic remporte donc le Masters de Rome (6-4, 6-4).

Novak Djokovic remporte le tournoi de Rome et poursuit son invincibilité en 2011

En route vers la 1^ère place mondiale
Novak Djokovic vient de se débarrasser de Rafael Nadal et Andy Murray en moins de 24 heures lors du tournoi de Rome. Avec un Federer aux abonnés absents depuis le début de saison, un Nadal qui est pris de vitesse par le serbe et un Murray incapable de se transcender, on ne voit pas comment la place de numéro 1 mondial ATP pourrait lui échapper.

Malgré son incroyable début de saison avec son record toujours en cours et ses 2 victoires sur le Prince de la terre-battue, Djokovic garde la tête sur les épaules. Le joueur reste conscient de son niveau proche de la perfection mais ne s’enflamme pas. Au contraire, il reste humble et préfère savourer ce moment unique, ce qui ajoute un peu plus de force à sa performance.

Et maintenant Roland-Garros
Rafael Nadal vient de perdre coup sur coup sa suprématie dans les tournois de Madrid et de Rome. Pour le joueur espagnol, seul Roland-Garros reste le tounoi le plus cher à ses yeux, pas uniquement parce que c’est le seul tournoi du Grand-Chelem sur terre-battue mais surtout car il y est adulé.

Le majorquin mais aussi le serbe sont désormais concentrés sur le même objectif, conserver ou prendre la place de numéro 1 à Paris, lors de Roland-Garros.

Avantage Djokovic
Le Djoker est véritablement la bête noire de Nadal. Et ce n’est pas ce début de saison extraordinaire de Djokovic qui va arranger les choses. Avec 2 victoires en finale de 2 tournois accaparés par Nadal depuis plusieurs années, le serbe a pris un avantage psychologique indéniable en vue de la quinzaine parisienne. Mais la bête n’est jamais aussi dangereuse que blessée. Rafael Nadal a déjà prouvé à maintes reprises qu’il bénéficie d’un mental à toute épreuve. Un peu à la manière de Federer, il lui faudra juste s’en rappeler lorsqu’il croisera Djokovic (espérons en finale pour la dramaturgie sportive).