Après le GP de Turquie débouchant sur un nouveau résultat décevant pour Michael Schumacher avec une douxième place, l'allemand vit une période délicate et avoue en fait ne pas prendre autant de plaisir qu'il l'aurait imaginé.
Seulement huitième des qualifications à près d'une seconde de son coéquipier Nico Rosberg, Schumacher a surtout tout perdu en course à cause d'un pilote trop nerveux et de l'accrochage qui en a découlé avec la Lotus Renault de Vitaly Petrov. Le septuple champion du monde reconnaît ses torts dans l'incident mais aussi ses difficultés actuelles. « Le plaisir n'est pas encore au rendez-vous. Je vous avais dit avant la course qu'il y aurait beaucoup de mouvement et cela s'est vérifié. Cependant, je pense que je suis responsable du résultat que j'ai obtenu. En ce qui concerne l'accrochage avec Petrov, je crois que c'était principalement de ma faute. Je vais donc devoir analyser cela. Je trouve quand même que c'est assez étrange que nous nous soyons touchés aussi soudainement et que j'aie perdu mon aileron avant. La course était alors finie : beaucoup de batailles, beaucoup d'action, mais tout ça pour rien. »
Au classement pilotes, Schumacher est au ralenti avec seulement 6 points et il est classé 11è, soit juste derrière Kamui Kobayashi qui compte 2 points de plus, et à égalité avec Sébastien Buemi. Son coéquipier Nico Rosberg est pour sa part 9è avec 20 points. Pour le moment cependant, malgré ce constat par les résultats, l'équipe Mercedes préfère ne pas faire de commentaire : tout le monde connaît les capacités de Schumacher, mais tout le monde attend aussi qu'il les démontre.
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