Publié par Stazzouze le 16 mai, 2011 dans Blues, Soul | 0 commentaires
Black Joe Lewis and the Honeybears, ou comment avoir la furieuse envie de mettre ce son à fond, au volant d’une vieille américaine décapotable, cheveux aux vents et de tracer la route !
Du blues brûlant, brut, pas aseptisé pour un sou, teinté de soul et de funk : que demander de plus ?
Black Joe, originaire d’Austin, Texas, et son groupe The Honeybears constitué de Sugarfoot Watkins, Big Show Varley, Wild Bill, Rooster Andrews nous emmènent direct dans les sixties de James Brown avec la section de cuivres « Hard Proof Honeybear Horns », qui décoiffe et un groove nous empêchant de rester immobile dès la première écoute !
Et pourtant, Black Joe a débuté sa carrière de manière plutôt bancale, dévoré par le trac il n’affrontait la scène qu’archi-saoûl ! Au lieu de renoncer, il a décidé d’y aller franco, entre provocation mysogine et paroles « un peu limites »…
Après un album éponyme en 2007 puis Tell ‘Em What Your Name Is! en 2009, Black Joe Lewis and the Honeybears reviennent avec Scandalous en 2011, alignant 11 titres aussi entraînants les uns que les autres, avec une préférence pour le titre rock n’ roll Mustang Ranch ou encore Booty City qui nous offre des harmonies vocales soul-pop du tonnerre !
Voici le single Livin’ in the jungle extrait du dernier album
Ce qu’ils jouent est très différent des groupes de soul actuels , le guitariste Zach Ernst explique : « On plaisante en disant qu’on aimerait bien jouer ce type de musique, mais qu’en fait on n’est pas assez bons pour ça : nos guitares sont trop puissantes, notre jeu est trop primitif, et Joe est davantage un gueulard et un bluesman qu’un chanteur de soul enjôleur. On se taille notre propre place, parce qu’on ne sait pas jouer autrement. On est incapable de produire des sonorités plus pures ou plus fluides — et même si on le pouvait, on ne voudrait pas. »
Espérons que l’on pourra en juger par nous-mêmes en live dans nos contrées un de ces jours !!