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Dans le déséquilibre entre les deux parties au dossier, le PS s'ancre dans une image machiste dégageant le sentiment d'un clan serrant les coudes coûte que coûte dans des conditions qui peuvent être dramatiques à terme à l'exemple de l'intervention ce jour de Vincent Peillon.
Vincent Peillon a été ce jour la caricature d'une solidarité particulièrement déséquilibrée en négligeant à ce point les précautions à destination de la victime présumée.
A force de jouer dans les surenchères de compassion, les leaders socialistes dégagent une image partisane inquiétante.
D'une part, l'effet de clan semble prévaloir sur les considérations de morale.
D'autre part, il ne faudrait quand même pas parvenir à une logique d'une "culpabilité de victime" pour la jeune femme présumée agressée.
La gestion de la communication de crise par le PS prouve toutes ses faiblesses depuis hier, la surexposition avec des éléments uniques de langage donnant une répétition à la longue stérile ("ce n'est pas le DSK que je connais !").
Aujourd'hui, le principe de précaution ne joue pas le rôle qu'il devrait jouer dans de telles circonstances et cela provoque un déséquilibre du plus mauvais effet entre les deux parties au dossier.
A ce rythme, c'est le PS tout entier qui est décrédibilisé dans quelques jours.