Selon une porte-parole de la Banque d'Italie, l'Italien Mario Draghi, qui fait figure de grand favori pour la présidence de la Banque Centrale Européenne (BCE), n'est "pas du tout intéressé" pour succéder éventuellement à Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI. Rappelons que DSK est actuellement dans une mauvaise passe en raison du déjà classique #bistougate.
Selon La Lettre de L'Expansion, Mario Draghi, qui devrait succéder à Jean-Claude Trichet à la présidence de la BCE, s'oppose fortement, en privé, à une restructuration de la dette grecque. Il estime qu'une telle décision pousserait les banques grecques vers la faillite et pèserait lourdement sur la crédibilité de l'euro.
Il faut noter que de 2002 à 2005, Mario Draghi a été le vice président pour l'Europe de Goldman Sachs, la quatrième banque d'affaires mondiale, si controversée, notamment pour son rôle dans la dette grecque. Un point de son CV qui pourrait lui nuire ? Le Point précise : "Mario Draghi a-t-il participé au maquillage des comptes d'Athènes ? Il s'en défend avec véhémence, revendiquant de n'avoir à cette époque travaillé qu'avec la clientèle privée de Goldman Sachs". L’Italien a d'ailleurs reçu il y a quelques jours l'adoubement de la Chancelière allemande Angela Merkel (peu avant sa rencontre avortée avec DSK) : "Je connais Mario Draghi. Il est très proche des conceptions allemandes: une culture de stabilité et défense d'une économie solide".
Affaire à suivre...
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