Jusqu’aux 15 juin, Paris fera une promenade au sein de la diversité culturelle de tous les points cardinaux du monde à la maison des cultures du monde, où se réalisera le festival de l’imaginaire. Cette rencontre, qui se fait depuis 15 ans, prétend ouvrir les frontières mentales au travers de la connaissance mutuelle entre les peuples, les coutumes et les différentes origines. C’est avec ce but que se réaliseront les expositions, projections, concert, dans ses conférences sur ce thème.
Cette année, un programme spécial a été préparé qui parcourt la ville et la culture des territoires d’outre-mer français, qui sera représenté par la danse et des activités cérémoniales. L’île de la Réunion, un paradis situé dans l’océan Indien en face de l’île de Madagascar ; présentera la cérémonie du bal tamoul, qui est composée par des légendes chantées et accompagnées de danses qui parlent de la naissance, de l’enfance et des amours de la déesse Valli. La légende raconte que la déesse Valli est née de l’union d’une esclave et d’un esthète et après avoir eu une vie difficile, elle eut une vie heureuse.
On y trouvera aussi la culture guyanaise avec la danse de la culture amérindienne des Wayapi, qui se présenteront au 101 boulevard Raspail, dans le sixième arrondissement de Paris. Les Wayapi sont originaires de la région d’Oyapock sur les rives du fleuve Amapori, entre le Brésil et la Guyane française. Durant le XIXe siècle, cette population a été décimée par une peste, passant de 6000 habitants à seulement 600 en un an. Ils ont aujourd’hui récupéré une bonne partie de leur population et de leur développement culturel ancestral contenu dans les cérémonies rituelles et les danses religieuses.
Entre les activités les plus intéressantes de ce festival, on trouve l’exposition le pouvoir des masques, au centre de documentation sur le spectacle du monde, vitré. Les masses ont été un instrument qui a servi pour cacher l’impartialité de qui le porte, ce qui donne un pouvoir à tout ce qui emporte un. Dans les cultures, on a utilisé le masque pour les activités rituelles ou secrète ; mais aussi pour profiter secrètement de plaisirs illégaux. Le masque a aussi personnifié les ancêtres, les morts, les esprits, permettant de vivre dans un monde symbolique ou s’évapore la réalité. Toutes ces histoires et la richesse des masques du monde entier feront de cette exposition une petite merveille.
Comme dans les éditions antérieures, il y aura de la musique et de danse de Mexico, présenté par les Leones de la Sierra de Xichú, avec leur sont des hauts plateaux, originaire de Querétaro et de San Luís de Potosí, qui animeront les parisiens à voir quelque tequilas.
Et vous ne pourrez pas rester étrangers aux merveilleux chants et aux danses traditionnelles d’Ouzbékistan, aux chants Sufis du Yémen et aux pêcheurs de perles de Bahreïn. Tout comme pour les racines de la musique millénaire d’Inde, avec ses intéressantes musiques régionales qui nous emportent au début de la musique sophistiquée.
Regarder le monde à travers le kaléidoscope des peuples et des cultures est toujours un bon point de départ pour créer une société ouverte et tolérante, c’est pour cela que vous êtes conviés pour cette belle opportunité à profiter de grands spectacles, de bonne conférence est intéressante exposition pour apprendre que la vie est bien plus riche que notre opaque quotidienneté.
Pour plus d’informations http://www.festivaldelimaginaire.com/