Samedi, vers midi, je reçois un appel d’une journaliste de BFM TV qui me demande si j’ai le temps de répondre à quelques questions sur Facebook et les réseaux sociaux. L’interview sera intégrée dans un reportage sur les réseaux sociaux et plusieurs drames récents (agressions, dépouillements…). Je dis OK et quelques heures plus tard, un cameraman arrive à la maison. J’ai pris des notes, préparé mon intervention, histoire de ne pas dire de bêtises. L’interview dure une quinzaine de minutes. Au final, ce ne seront que quelques secondes qui seront utilisées. Un peu déçue, mais en même temps tellement heureuse d’avoir vécu cette expérience (je la vois comme ça, car c’était une première pour moi) et d’avoir eu cette chance. Je remercie Eric Delcroix, de Lille, qui a transmis mes coordonnées à la journaliste. Sans lui, je n’aurais pas eu ce petit moment de gloire. Lol !
Le reportage final est ici :
En complément, voici les notes que j’avais prises. Mon souhait était d’insister sur le fait qu’il ne fallait pas diaboliser les réseaux sociaux :
Facebook est un facilitateur
- Facebook n’engendre pas une nouvelle forme de délinquance ou de violence, comme on pourrait le croire, ou comme on voudrait nous le faire croire.
- Arrêtons de diaboliser Facebook et les réseaux sociaux de manière générale, et remettons les choses à leur place.
- Si on reprend le récent drame, Facebook n’a pas engendré de violence. Il a été un facilitateur. Il a permis de mettre en place un scénario.
Le manque de prudence
- Ceci étant dit, il est évident que nous sommes moins prudents. Il est très facile et rapide de devenir amis sur Facebook. Si bien qu’on ne fait plus attention. C’est devenu un réflexe.
- Or (conseil n° 1), il faudrait, idéalement, toujours faire quelques vérifications avant d’accepter quelqu’un dans son réseau : regarder son mur, voir si il y a des amis communs, lancer une recherche sur Google… On n’a pas à disposition tous les indicateurs qu’on a quand on rencontre une personne IRL. Il faut donc compenser par d’autres indicateurs. Et en cas de rencontres, trouver un lieu public.
- Conseil n° 2 : faire attention aux informations qu’on diffuse (très personnelles, personnelles….) et connaître les risques. Que veut-on dire de soi et de sa vie ? Positionner « le curseur » au bon endroit, celui qu’on veut.
- Conseil n° 3 : à qui diffuse t-on ces informations ? Aux amis, aux amis des amis, à tout le monde ?
- En résumé, être sur Facebook et l’utiliser, c’est une question de bon sens et de logique. Rien de plus. A chacun de prendre ses responsabilités.
Malgré toutes les précautions…
- On peut prendre toutes les précautions qu’on veut, suivre tous les conseils du monde, on n’est pas à l’abri. Mais cela est valable pour toutes les choses de la vie. Il faut juste en être conscient. Et surtout ne pas rendre responsable un réseau social qui offre par ailleurs de nombreux bénéfices et avantages.