En cette magnifique journée internationale de la famille, tu commences à me connaître, je ne peux pas m’empêcher de taper là où ça fait mal. Bousculer les conventions et chercher un vrai sens à ce terme de « famille » de nos jours.
Selon moi, le but ultime d’une famille n’est pas de réparer les erreurs du passés, les manques de son enfance, de se forcer à ne pas reproduire ce qu’on a vécu étant enfant. Chaque enfant est différent. Vouloir appliquer le même schéma d’éducation à toute une fratrie (recomposée ou pas d’ailleurs) requiert, selon moi, de la rigidité éducative.
Non, je ne citerai pas un pédopsy qui te donne la marche à suivre à la lettre. Il n’y a pas un mais des milliers de principes éducatifs.
Non. Je préfère te (re)parler de cette famille, CHAMACO, partie pendant 3 ans, faire le tour du monde à 5 dans un camion 4×4. Tu te souviens, je t’en avais déjà parlé pour leur départ. Leur périple continue, il sont actuellement aux portes du Zambie.
Les photos sont magnifiques, les récits exceptionnels, c’est un bonheur de les lire, un plaisir de voir évoluer leur regard sur leurs enfants. Ils se sont donnés 3 ans pour changer les mentalités de leurs enfants, les ouvrir à un nouveau monde, avant qu’il ne soit trop tard. Et finalement, tu te dis, ils ont raison, on se laisse bouffer par cette société de sur-consommation, autant que nos enfants. Faut-il tout quitter pour en prendre conscience? Réagissons avant qu’il ne soit trop tard!
J’espère qu’ils ne m’en voudront pas de te glisser un extrait et te donner envie de les suivre : « Ils ne réalisent pas encore qu’autour d’eux, la joie se décide et qu’elle est inversement proportionnelle au confort et à la possession, le message qu’on souhaite leur faire passer. Nous les trouvons encore trop triste, trop blasés, trop gâtés. »
Continuez de nous faire rêver… pauvres consuméristes que nous sommes… et peut être qu’un jour, nous aussi, on trouvera la force de tout quitter pour vous rejoindre !