De notre envoyé spatial au Festival de Cannes 2011 : On ne s'y attendait pas une demi-seconde mais le film "DSK dans le KK à JFK " sera bien projeté au Palais des Festivals de Cannes . Une soirée de gala exceptionnelle en perspective . Le film, comme l'acteur principal, vient juste d'être bouclé dans le photoclub de la police new yorkaise. Ce moyen moyen , très moyen , voire carrément douteux court métrage relate le séjour tumulteux d'un certain Dominique Strauss Kahn au Sofitel de Mahattan , un homme empreint à ses pulsions sexuelles, avec en guest star une femme de chambre de 32 ans, totalement inconnue . Fiction ou réalité , cet homme qui occupe la tête du FMI, l'aurait sexuellement sollicité la soubrette . Traquenard, piège ou réalité , le spectateur est transporté dans une histoire politico-médiatique un peu glauque mais pleine de rebondissements . Alors
<<< un des moments forts du film : DSK, menotté, en transfert vers le tribunal de New York.
qu'il appelle le Sofitel pour vérifier s'il n' a pas oublié son téléphone portable, DSK est alors pisté et retrouvé pas les flics locaux à l'aéroport JFK alors qu'il sirotait un whisky . Palpitant .Dans la sphère politico-merdatique , c'est un peu la panique . Scénario implaccable aux suites internationales inattendues : les Grecs , privés de dollars du FMI se retrouvent dans le pétrin , sacrée salade ! Le Parti Socialiste Français ne sait plus vraiment qui pousser en avant pour les prochaines présidentielles. Les personnalités feignent un réel embarras (certaines disent pourtant en coulisse : bon débarrras !). Bernard Tapie him-self est appelé a donné son avis, tout comme Martine Aubry et même Marine Le Pen ! Quelle distribution ! Ce Festival de Kahn est vraiment palpitant. Après le mariage cul-cul la praline de Kate et William, la béatification molasse d'un pape déterré pour la circonstance, soyons certain que film va faire un tabac ! Car il réunit en effet tous les ingrédients d'un TRES bon thriller : une sale affaire de sexe aus States , du pouvoir politique à la pelle, une Anne Sinclair héroïque dans le rôle de l'épouse trompée qui fait de la résistance, des élections franchouillardes en toile de fond , des Américains puritains à souhait , qui ayant raté Roman Polanski comptent bien coincer un Frenchie de haut niveau dépravé . Du lourd , du très lourd et probablement la Palme du meilleur premier rôle pour DSK.