Fіаlyne H Оlіvès : pоème Lа tоrtue et le pаpіllоn

La tortue et le papillon

Sous une pierre, une petite tortue pleure ;

Un papillon bleu voltigeant s’en inquiert Le cœur fendu la voyant triste sanglotant S'en approche, étant tous des êtres vivants : «Que t’arrive-t-il, tortue cachée au fond, Tremblante au pied de ce lointain mont ? As-tu peur des enfants ou bien des loups?" " Mon cœur est en peine, non sans atout Et si Dieu m’a dotée d’une carapace C’est pour me protéger des rapaces " " Te protéger ? As-tu besoin de protection Dans un monde d’ouverture et d’évolution Raconte moi l’histoire que j’ai une notion !" "Fatiguée de vivre dans les eaux des étangs, J’ai plongé dans le fleuve là bas dormant Pour nager, et apprendre d’autres tours M’améliorer, aux miens être un secours. Mais en habitués des eaux et des lieux Les poissons ont dressé leurs queues En coups francs ou bas m’ont larguée Sur le bord du fleuve m’ont repoussée. Hélas, plongée dans une piètre solitude Le dégoût orne mon temps de lassitude J’ai quitté le fleuve, et me voilà isolée" Le papillon qui ne connaît pas les larmes En vit une se hisser en douce de son âme Glisser et s’en aller sur le sol s’ancrer Ainsi de ce contact une rivière en jaillit. Depuis la tortue et le papillon sont amis Ils se suivent dans les bassins et les jardins Partagent les joies des fleurs et leurs parfums.
Observe et cherche partout des liens Car dans la foule où nichent les crétins Se dénichent aussi ceux qui sont bien.