Quand la quéquette de DSK s’affole

Ce matin je me suis réveillée avec la quéquette de DSK dans mon bol de café. Si si, je vous assure, elle était juste devant moi, un peu penaude et plus très arrogante. Et oui, notre DSK national s’est encore fait prendre la main dans la culotte. Et ce qui est terrifiant, c’est que depuis ce matin et à force d’entendre les journalistes raconter « l’affaire », j’ai l’impression d’avoir été sur place. Je vois très bien la suite avec sa moquette épaisse, la petite soubrette que j’imagine un peu portoricaine (que les portoricains ne le prennent pas mal) DSK nu comme un ver, ventripotent et affublé d’une toison pubienne grisonnante. Il la voit, il lui saute dessus, il essaie de lui retirer sa culotte et là les opinions divergent (si je puis dire), il aurait tenté de la forcer à lui faire une fellation ou il aurait voulu la sodomiser. On est bien loin du Marquis de Sade. Bienvenu dans le monde cra-cra de DSK. On le pensait séducteur, on découvre un vieil obsédé sexuel. On le savait amateur de parties fines, le monsieur fait dans le beaucoup moins chic ambiance violeur de bas étage. Je ne veux pas faire un billet à charge, le web se déchaine déjà suffisamment. Je veux juste avoir une petite pensée pour Anne. A l’heure qu’il est, ses yeux bleus doivent tourner à l’orage. J’en connais un qui va se prendre une rouste monumentale quand il va rentrer chez lui ce soir. Car être marié à un séducteur c’est assez séduisant. Un homme qui aime les femmes, un homme qui plaît aux femmes, ça le fait. Le rôle de cocue peut même être magnifique. Mais là, la ritournelle n’est plus la même. Son mec est un délinquant, un vulgaire obsédé qui profite du petit personnel. Va falloir assumer. Et pour le défendre, ça va pas être du gâteau. Anne, aurais-tu oublié de donner sa petite pipette de bromure à ton mec ? Voilà un destin politique qui tourne court. A l’heure qu’il est Hollande doit se bidonner, Sarko doit jubiler et Martine doit rêver. Tout ça pour une vulgaire histoire de quéquette. DSK a confondu FMI avec sodomie. Tant pis pour lui.