VIEILLISSEMENT: Apprendre plus pour vieillir moins – Brain, Behavior, and Immunity

Publié le 15 mai 2011 par Santelog @santelog

L'éducation et l'apprentissage liés à un ralentissement du vieillissement cellulaire? Une conclusion peu conforme avec l'objectif de réduire ces inégalités de santé, mais celle néanmoins d'une étude génétique menée par des chercheurs de l'University College de Londres et autres centres de recherche au Royaume-Uni et des États-Unis et publiée dans l'édition en ligne du 23 avril de la revue scientifique Brain, Behavior, and Immunity.


Une bonne éducation est-elle la clé de la jeunesse et de la santé? Cette étude de l'AND de 450 fonctionnaires âgés de 53 à 76 ans, a examiné le lien entre le niveau de scolarité et un indicateur du vieillissement biologique, la longueur des télomères. Les télomères sont des segments d'ADN qui protègent les extrémités de nos chromosomes et qui raccourcissent lorsque nous vieillissons. L'étude suggère qu'un niveau d'éducation supérieur “épargne” les télomères.


Ce lien entre le statut socioéconomique et la santé est déjà connu, et un large éventail de facteurs contribuent à ce lien, comme un mode de vie sain et l'accès aux soins de santé. Mais cette étude ajoute à la connaissance scientifique des effets cellulaires associés au statut socioéconomique. Il s'agit d'une étude transversale sur le lien entre vieillissement biologique et différents critères du statut socioéconomique (SSE), dont le niveau de scolarité. Les participants étaient des fonctionnaires participant à l'étude cohorte Whitehall II qui examine différents aspects de la santé chez plus de 10.000 fonctionnaires du Royaume-Uni. Un sous-ensemble de 506 participants a communiqué ses antécédents scolaires et a donné des échantillons de sang. Les échantillons de sang ont été utilisés pour obtenir un type particulier de globules blancs qui peuvent ensuite être testés sur 2 caractéristiques relatives aux télomères, don't la longueur a été mesurée.


Les chercheurs constatent que le niveau de scolarité le plus faible est associé à la longueur des télomères la plus courte, et cette association reste significative même après prise en compte des facteurs pouvant influencer les résultats, dont le statut socio-économiqueau moment de l'étude. Ces indicateurs de la situation socio-économique actuelle (qualité de l'emploi et revenu du ménage) ne sont d'ailleurs pas associés à la longueur des télomères.


Les chercheurs concluent qu'un statut socioéconomique moins élevé tôt dans la vie –lors des études-est lié à un vieillissement cellulaire plus rapide, ce qui d'ailleurs "serait compatible avec l'association entre risque de maladies liées à l'âge et statut socio-économique.


Source:Brain, Behavior, and Immunity, 2011 doi:10.1016/j.bbi.2011.04.010 Educational attainment but not measures of current socioeconomic circumstances are associated with leukocyte telomere length in healthy older men and women. (Visuel Telomeres NIH)


Accéder aux dernières actualités liées au Vieillissement, à l'Espace Géronto