AstraZeneca est un groupe pharmaceutique né de la fusion en avril 1999 du suédoisAstra AB et du britannique Zeneca PLC. Le rachat de Zeneca, appartenant auparavant au groupe Imperial Chemical Industries Pharma, par Astra fut possible grâce au succès de l’oméprazole, indiqué principalement dans le traitement de l’ulcère gastrique. AstraZeneca compte environ 63’000 collaborateurs dans le monde entier, qui sont engagés dans la recherche, le développement, la fabrication, la vente des produits pharmaceutiques et dans l’approvisionnement des services pour les soins médicaux. (Source Wikipédia)
La société offre un rendement à long terme particulièrement généreux de 5.01%. Les distributions ont été augmentées durant huit années consécutives et ont crû à au rythme annuel très correct de 11.83%. Malgré ces chiffres impressionnants, le taux de distribution reste prudent, à 44.60%. La volatilité quant à elle se situe en dessous de celle du marché, mais est supérieure à celle de notre portfolio, à 16.01%.
Le ratio Prix/Bénéfices de seulement 9.10 est cohérent avec le rendement élevé en dividendes. Malgré une performance supérieure au marché depuis 1993, ce ratio n’a même jamais cessé de baisser depuis 1999.
Un rendement généreux, une bonne croissance du dividende, un taux de distribution prudent et une valorisation attractive du point de vue des bénéfices… Astrazeneca comporte indéniablement des qualités intéressantes pour un investisseur à la recherche d’un placement à la fois lucratif du point de vue du revenu, tout en offrant de bonnes perspectives de croissance du cours et des distributions à long terme.
Néanmoins, étant donné la volatilité et surtout la relative jeunesse des augmentations successives du dividende, nous considérons le titre actuellement comme une position à conserver si on l’a déjà en portefeuille, mais non pas encore comme une opportunité d’achat. Nous péchons sans doute par excès de prudence, mais notre stratégie nous impose certains gardes-fous qui nous protègent non seulement contre les risques du marché, mais aussi contre nos propres émotions.