Rudi Garcia (entraîneur du LOSC)
C’est une belle histoire pour tout ce groupe qui est uni et qui avait envie de gagner quelque chose ensemble. Il s’agit aussi d’une bonne préparation pour la réception de Sochaux, mercredi. Mais pour l’instant, on ne pense qu’à cajoler cette coupe qui est dans notre vestiaire. Après le coup de sifflet final ? J’ai immédiatement pensé à mon père. J’aurais aimé qu’il vive ça. Je pense qu’il a vu de là-haut. Cette victoire était aussi importante pour nos supporters. Ils nous ont bien soutenus, c’était 50-50 dans les tribunes. Je pense au pour eux aussi il s’agit d’un moment fort.
Michel Seydoux (président du LOSC)
Un premier titre c’est toujours important. On l’attendait depuis longtemps, il vient concrétiser une construction de longue haleine et un travail qui ne se limite pas à celui des joueurs mais qui est accompli chaque jour par 200 personnes acharnées pour essayer d’être performant dans leur domaine. C’est le début d’une nouvelle époque pour le LOSC ce soir.
Rio Mavuba (capitaine du LOSC)
Au coup de sifflet final, on a vécu une vraie explosion de joie. Le public lillois attend ça depuis plus de 50 ans ! C’est énorme pour le Nord, pour notre club, le Président, le coach, les joueurs, bref, tout un peuple ressent de la joie. Ça donne envie de continuer à décrocher des trophées. Il reste le titre de champion à aller chercher, même si les Marseillais ne seront pas d’accord avec nous. Mais comme d’habitude, nous allons compter sur nous-mêmes pour atteindre ce deuxième objectif. Personnellement, je ressens une joie intense. J’ai vécu des moments galères à Villarreal. Quand j’ai signé à Lille, du monde s’est interrogé car le club pointait à la quinzième place. Aujourd’hui, je suis vraiment fier d’être Capitaine de cette équipe et je remercie tout le monde à travers cette récompense.
Mickaël Landreau (gardien du LOSC)
C’est une soirée exceptionnelle. On sentait vraiment la ferveur du tout un club, des supporters, de toute une ville. Tout le monde était derrière nous, prêt à vivre un grand moment. On ne se lasse pas de pouvoir gagner une coupe. Elle est particulière car le club attend ça depuis 56 ans. C’est donc d’autant plus fantastique de le vivre. Me concernant, si je n’oublie la première que j’ai remportée avec mon club formateur en 1999, celle-là est vraiment belle. Bien sûr, on ne retient que le vainqueur, mais dès la départ, pour moi, jouer contre le PSG n’était pas simple. J’aurais évidemment aimé que Claude (Makélélé) ou Greg (Coupet) finissent sur une super note. Mais telle est la loi du sport. Maintenant, on va essayer de continuer sur notre dynamique. Le fait est que nous sommes vainqueurs de la Coupe de France et sûrs d’être deuxièmes. Donc on ne prend pas trop de risques en déclarant qu’on a envie de faire le doublé… »