Comme le dit si bien François : “Pour avoir une végétation pareille, il faut bien qu’il pleuve !” Donc, il pleut depuis deux jours, depuis le départ de Padang.
C’est là-bas que nous passons pour la première fois l’épreuve du bus local indonésien. Autre pays, autres mœurs ! Nous mettons plus d’une heure à quitter la ville, car le chauffeur et son acolyte vendeur de tickets draguent sur les grandes artères pour remplir le bus. Nous couvrons nos cent dix kilomètres en deux heures et demie, ce qui est tout à fait honorable, sous la pluie et en montagne.
À la descente du bus, nous sommes aussitôt pris en mains par un rabatteur de bemos, qui nous dépose devant une guesthouse recommandée par le Routard. Accueil très sympathique, jolie chambre, tout va bien.
À mille mètres d’altitude, la température est agréable dans la journée, mais le taux d’humidité est très élevé : le teinturier garantit de rendre le linge en trois jours maximum !
Belle excursion organisée dans la région du Minangkabau : rizières, champs de canne à sucre, caféiers, canneliers, girofliers, et belles maisons dont les toits superposés rappellent les cornes de buffles dont ils s’inspirent.
Grenier à riz du palais Pagaruyung
Arrière du palais Pararuyung
Maison traditionnelle
Pour couronner la journée, la pluie se remet à tomber pendant le combat de buffles, spectacle très apprécié des hommes de la région. Mais pour nous, le spectacle est dans la foule des hommes massés sur les gradins et fumant à qui mieux mieux des kreteks. D’autres, plus intrépides, forment un cercle autour des deux buffles qui entament le combat dans un tête-à-tête musclé ; dès que l’un d’eux a un mouvement trop brusque, la foule se met à courir dans tous les sens !
Spectateurs du combat de buffles
Spectateurs du combat de buffles