Invité chaleureusement par Microsoft à venir tester dans leurs locaux le nouveau jeu signé Bethesda: Brink, il n’en fallut pas plus à votre rédacteur préféré pour foncer s’essayer au jeu. Ce FPS mêle subtilement les phases de shoot classiques et les déplacements s’apparentant à ceux de Mirror’s Edge. Le titre joue donc véritablement la carte de la nouveauté. Maintenant reste à voir si ce pari osé est réussit.
Situé à Issy les Moulineaux je me hâtais afin d’assister à la présentation du jeu dans les temps. Me voilà enfin arrivé et comme à son habitude la bonne ambiance était de mise. A peine avoir eu le temps de choper un pad qu’une présentation du jeu démarrait. Le monsieur nous en dévoilait un peu plus sur le scénario et certaines subtilités du jeu.
L’histoire de Brink nous place sur une île appelée The Ark (ou Arche) supposée représenter le Paradis sur Terre. Tout cela aurait été parfait si d’étranges phénomènes météorologiques n’avaient pas fait leur apparition. Résultat des courses, la Terre est complétement ravagée par les eaux et vous êtes les seuls survivants.
Rajoutez à cela que des dissensions commencent à se faire, ce qui à pour lieu de séparer les réfugiés en en deux groupes: La Sécurité et la Résistance. Un scénario qui a l’air, au premier abord, plutôt intéressant. Reste à savoir si celui-ci tiendra dans la longueur.
Il est surprenant de voir Bethesda responsable de titre comme Fallout ou la saga des Elder Scrolls se risquer dans des titres au gameplay novateurs. Ils réalisent généralement des jeux qu’ils maîtrisent aux poils. Cette fois-ci ils éditent le titre développé par Splash Damage en apportant ses connaissances du domaine.
C’est pour cela qu’un brin d’air frais gravite autour du titre. Mais attention, il n’en reste pas moins que les grandes lignes sont respectés. En effet, le côté RPG est toujours présent. Nous pouvons modeler notre personnage à notre guise en retouchant visage,cheveux, classe etc…
L’aspect intéressant du titre réside principalement sur le choix de la corpulence de notre avatar. Penché vers une armoire à glace augmentera vos résistances aux balles mais en contrepartie il vous sera quasiment impossible de grimper en hauteur. Au contraire opter pour une carrure plus fine et vous serez aussi agile qu’un chat cependant un headshot sera synonyme de mort net. Ce qui est dans l’absolu plutôt logique, je vous l’accorde, mais passons…
Vous l’aurez compris, cette caractéristique met clairement en avant l’autre aspect du jeu: les déplacements. Ce système appelé SMART(ou Smooth Movement Across Random Terrain) offre la possibilité au joueur de parcourir à sa guise la map, élargissant ainsi le nombre de choix afin d’aborder un problème. Assez intuitif il suffit de s’approcher d’une bordure et de faire une pression sur la gâchette pour activer cette capacité.
Manette en mains on remarque assez rapidement que le titre de Bethesda est axé clairement sur le multijoueurs. Jouable jusqu’à 8 en ligne, ce mode reprendra pas moins que les missions solo. Sur l’aspect technique, les graphismes sont correctes. Pour ma part, je retiens en particulier le character design qui m’a très agréablement surprit en donnant aux cinématiques l’apparence d’un film d’animation.
Mais finis le blabla car vous vous en doutez, une version du jeu nous a été fournie et un test risque de voir le jour très prochainement. Je remercie Microsoft et Bethesda pour cette soirée et je vous rappelle que Brink est disponible depuis vendredi sur Xbox 360, PS3 et PC