L’espoir (espwa en créole) est peut-être ce fichu virus qui tire avantage d’un terrain un peu trop fertile en naïveté. Peut-être. Chose certaine, il y a depuis une semaine où Ayiti se fait belle, une épidémie de ce virus. Ils étaient des milliers aujourd'hui en face du Palais à brandir ces photos du nouveau Président. Des milliers à revivre d'espoir. Martelly arrive enfin (je sais que je l’ai déjà écrit !!) à générer cette idée que c’est enfin possible. Que peut-être, le cul de sac dans lequel on tourne depuis des décennies se soit enfin percé, ouvert. Qu’on pourra en sortir. Plusieurs des partenaires ayisien avec qui je travaille salivent déjà à l’idée que cette sortie offre une bouffée d’air, une première depuis le vent d’exaltation qui transportait Aristide au moment de sa première élection. «La différence cette fois-ci, c’est que vous êtes là, que la Minustah est là, qu’on n’a pas d’armée pour venir tout gâcher, que des milliards sont sur la table. Le gars a dans les mains des cartes que peu de politiciens ont eues, il ne peut pas ne pas bien les jouer» me disait un de mes collègues. En fait, ils sont sûrement quelques millions à imaginer que l’avenir est maintenant rose. Il reste une certaine force rabat-joie qui ne peux pas s’empêcher de penser aux ravages que peut continuer à faire cette force politique toujours active en Ayiti. Qui d’aucune manière n’a encore accepté ses deux dernières défaites (la perte de la présidence et des deux chambres). Cette force qui promet publiquement à Martelly (Sweet Micky comme ils l’appellent) un baptême de feu politique dès lundi prochain. Qui partout dans les ministères a les racines pour que les mangues continuent de pourrir. Cette force qui, justement, s’appelait Espwa avant de s’appeler Inite !! «On ne croit pas en Dieu pour rien !» me dira Cetout pour expliquer ce que certains appellent de l’aveuglement. Mon petit coeur naïf se met à rêver. Et si c’était vraiment l’espoir ?
L’espoir (espwa en créole) est peut-être ce fichu virus qui tire avantage d’un terrain un peu trop fertile en naïveté. Peut-être. Chose certaine, il y a depuis une semaine où Ayiti se fait belle, une épidémie de ce virus. Ils étaient des milliers aujourd'hui en face du Palais à brandir ces photos du nouveau Président. Des milliers à revivre d'espoir. Martelly arrive enfin (je sais que je l’ai déjà écrit !!) à générer cette idée que c’est enfin possible. Que peut-être, le cul de sac dans lequel on tourne depuis des décennies se soit enfin percé, ouvert. Qu’on pourra en sortir. Plusieurs des partenaires ayisien avec qui je travaille salivent déjà à l’idée que cette sortie offre une bouffée d’air, une première depuis le vent d’exaltation qui transportait Aristide au moment de sa première élection. «La différence cette fois-ci, c’est que vous êtes là, que la Minustah est là, qu’on n’a pas d’armée pour venir tout gâcher, que des milliards sont sur la table. Le gars a dans les mains des cartes que peu de politiciens ont eues, il ne peut pas ne pas bien les jouer» me disait un de mes collègues. En fait, ils sont sûrement quelques millions à imaginer que l’avenir est maintenant rose. Il reste une certaine force rabat-joie qui ne peux pas s’empêcher de penser aux ravages que peut continuer à faire cette force politique toujours active en Ayiti. Qui d’aucune manière n’a encore accepté ses deux dernières défaites (la perte de la présidence et des deux chambres). Cette force qui promet publiquement à Martelly (Sweet Micky comme ils l’appellent) un baptême de feu politique dès lundi prochain. Qui partout dans les ministères a les racines pour que les mangues continuent de pourrir. Cette force qui, justement, s’appelait Espwa avant de s’appeler Inite !! «On ne croit pas en Dieu pour rien !» me dira Cetout pour expliquer ce que certains appellent de l’aveuglement. Mon petit coeur naïf se met à rêver. Et si c’était vraiment l’espoir ?