Une nuit en galère
Amour d’un soir je ne marche plus droit,
Je t’en prie laisse ma tête sur ton épaule,
Marin crédule en galère et le tonnerre gronde,
Sous le porche la mer est en émoi,
Je ne sais comment tenir jusqu’à l’aube,
Jeune femme aime moi jusqu’ à demain matin,
Tiens donc mon bras, les lumières dansent,
Je pourrais tomber plus bas que terre,
Soldat en plein champs de bataille urbain,
J’ai crois bien être touché à la panse,
Ma tête tourne j’abandonne la guerre,
Chérie, Chérie, guide moi dans ces ruelles sombres,
Amour d’un soir je ne marche plus droit,
Je t’en pris laisse ma tête sur ton épaule,
Allongé sur l’asphalte dans l’ombre,
Je me sens vagabond sans toit,
Relèves moi il me faut une piole,
Je viens de rejeter mon estomac sur le pavé,
Et une nouvelle nuit qui s’achève,
Je devrais pouvoir m’en sortir seul,
Je rentre sans cesser de tituber,
C’est la dernière fois que je crève,
Une fois de plus j’ai fini sur le seuil !
La photo d'une ruelle parisienne prise pour illustrer l'humeur est de Kévin Boilow, que je ne connais pas personnellement mais je me suis permis de la lui prendre.
Son site :
http://lixow.com/kevin_boilow