Invasion of the Saucer-Men

Publié le 14 mai 2011 par Olivier Walmacq

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genre: science fiction
Année: 1957
durée: 1h10

l'histoire: Un couple de jeunes gens assiste à l'atterrissage d'une soucoupe volante. Les aliens sont désormais parmi nous et sèment la terreur dans une petite ville américaine.

la critique d'Alice In Oliver:

Suite du cycle sur les nanars de science fiction des années 50 dont le blog s'est fait une spécialité !
 Vous ne serez donc pas surpris de retrouver Edward L. Cahn à la réalisation d'Invasion of The Saucer-Men.
Au niveau des effets spéciaux, Paul Blaisdell est évidemment de la partie ! Blaisdell est donc responsable de nos chers extraterrestres moisis.
D'ailleurs, Edward L. Cahn se garde bien de les montrer à visage découvert.
Et on comprend mieux pourquoi tant les aliens sont risibles et ridicules !

D'ailleurs, Paul Blaisdell avait la réputation d'être capable de confectionner quelques costumes d'extraterrestres ou de créatures monstrueuses en une seule nuit dans son grenier. On n'en doute pas une seconde !
En même temps, c'est aussi ce genre d'anecdote croustillante qui fait le charme de ce genre de nanar !
Invasion of the Saucer-Men s'inscrit donc dans la lignée de Plan 9 from Outer Space, réalisé par Ed Wood.
On retrouve pleins de défauts et des non-sens typiques de ce genre de production fauchée: montage absolument mauvais passant d'une séquence à une autre sans établir de liens, acteurs perdus et consternés et mise en scène foireuse font partie du menu fretin.
Pour le reste, Invasion of The Saucer-Men se suit sans déplaisir. La durée de ce film de SF est courte, à peine une heure et 10 minutes de bobine.
A noter que les mains des extraterrestres peuvent se détacher. Elles sont munies d'aiguilles et injectent de l'alcool à leurs victimes. Ridicule !
Invasion of The Saucer-Men s'inscrit également dans la paranoïa qui existait aux Etats-Unis dans les années 50, à savoir cette peur de l'envahisseur et de l'existence probable d'une autre forme de vie quelque part dans l'univers.
Une peur qui sera largement exploitée par le cinéma de genre, pour le meilleur et surtout pour le pire...

Note: 1.5/20
note nanardeuse: 16.5/20