La fin des gaz de schiste en France

 

En mars 2010, c’est-à-dire peu de temps avant son départ du ministère de l’écologie, Jean-Louis Borloo a délivré des permis d’exploitation des gaz de schiste.

Jean-Louis Borloo, grand écologiste qui vient de prendre son indépendance de l’UMP (quoique ?), a fait un bien beau cadeau aux groupes pétroliers qui comptaient exploiter le sous-sol français avec des technologies très polluantes.

Nathalie Kosciusko-Morizer (NKM) a dernièrement considéré que  « c’était une erreur de Jean-Louis Borloo d’avoir délivré ces permis » car la technique utilisée pour extraire ces gaz diffus dans notre sous-sol est désastreuse au niveau écologique.

De plus, NKM considère que « l’ouverture d’un nouvel âge de l’énergie fossile ne semble pas indiquée au niveau mondial »

 

Il suffit de regarder les désastres écologiques aux Etats-Unis pour constater les dégâts causés par la technique de fracturation hydraulique qui semble être la seule utilisée actuellement pour extraire les gaz de schiste.

Le texte présenté à l’Assemblée est adopté à en première lecture interdit la technique de fracturation hydraulique. Ce texte sera examiné au Sénat le 1^er juin.

La gauche a voté contre en dénonçant une reculade par rapport à la version originale du texte qui prévoyait l’abrogation pure et simple des permis accordés pour les gaz et huiles (pétrole) de schiste.

Il convient tout de même de saluer le courage de NKM qui a pris un dossier extrêmement difficile et qui a pris en compte les risques environnementaux locaux causés d’une part par la technique d’extraction et globaux au niveau de l’utilisation d’énergie carbonée.

Il faut maintenant continuer le travail entamé en France au niveau européen car certains pays européens souhaitent exploiter ces gaz de schiste avec la seule technique actuellement disponible : la fracturation hydraulique !