Ces cinq dernières années ont vu la F.E.C. (Fédération des Entreprise du Congo),
plusieurs fois monter aux créneaux pour réclamer l'amélioration du "Climat des
Affaires en R.D.C." En 2010, le parlement a entériné 13 lois allant dans ce sens.
La pugnacité de son Président Albert Yuma, son franc parlé, son analyse ne
passent pas inaperçus dans le monde des affaires congolaises et non plus
au Gouvernement.
En dehors du secteur minier, que nous appellerons, secteur primaire dans le
monde de l'industrie, il y a les entreprises qui se battent pour que le pays
qui regorge de tant de ressources, puisse un jour, avoir son label de qualité
congolais. Pour se faire, il y a du travail sur la planche. Le secteur est très
affaiblit. En péril même. Si des actions ne sont pas menées de toute urgence
pour devenir à la fois compétitifs et productifs.
Photo : D. Masson (a mentionner si publiée)
Quelques chiffres
En 1980, la R.D.C. comptait plus de 1800 entreprises manufacturières, à ce
jour, nous en dénombrons 110. Ce qui engendre un chômage exorbitant, et
une situation non propice au Développement durable de la Nation. A côté l'
Économie informelle (plus de 60 % du PIB / 11% pour le secteur Industriel
formel). Ceci donne un aperçu de la concurrence féroce qui sévit mais sur
des bases tronquées. De 80 à 1996 le secteur de l'industrie représentait
17,8 % du P.I.B.
En matières fiscales, ce n'est pas mieux. Le taux des impôts des sociétés
est en moyenne de 52% tandis que dans les pays voisins, Angola et
Congo, le poids fiscal est de 25%. Ce n'est donc pas un mal africain, ou
une fatalité. La moyenne des pays de la C.E.E.A.C. (Communauté
Economique des Etats d'Afrique Centale) est moindre de 22% soit 30 %.
A l'aune des Cinq Chantiers du Chef de l'Etat, un renouveau industriel
est à intégrer et pour celà insuffler le volontarisme politique suffisant pour
prendre en compte l'aspect Travail et Développement Durable basés sur
l'économie.
Le retard accumulé par la R.D.C. en matière de développement industriel
lui est particulièrement préjudiciable, (déficit de la balance des paiements,
développement durable, chômage, non transformation de matières premières
propres au pays) alors que la R.D.C.dispose de toutes les potentialités pour
être une grande nation industrielle Africaine. A cet effet relevons que l'intégration
de la R.D. Congo à la CEEAC (Commission Economique des Etats d'Afrique
Centrale) ainsi qu'à la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire d'
Afrique Centrale) serait peut être un paramètre important pour mesurer entre
autres et de manière factuelle, la compétitivité des industries et leur progression
dans la Région et en Afique en général.
Les urgences .... Privé - Public
La F.E.C., par sa nouvelle Commission Natioanle de l'Industrie mise en place,
propose, qu'en collaboration avec le Ministre de l'Industrie, un calendrier et une
procédure de travail afin de, d' ;
- Etablir un État des Lieux du secteur
réalisé en toute objectivité et avec la plus grande participation possible.
Que sur base de l'état des lieux et dans sa foulée
- Convoquer des Etats Généraux du Secteur de l'Industrie secondaire
- Publier un Livre Blanc avec toutes les recommandations pour un Congo
industriel performant.
Bonne journée et bonnes lectures !