Le cru 2011 est un excellent cru. Woody a l'art et la manière de filmer un Paris so cliché avec ses quais, ses rues tortueuses, son marché aux puces, etc.
Dans Tout le monde dit I love you, Paris était la capitale de l'amour si dans Minuit à Paris, Woody ne souffle plus dans le dos de Julia Roberts pour la faire chavirer c'est à Owen Wilson qu'il confie le rôle de l'écrivain obnubilé (un portrait de lui en quelque sorte), amoureux transi de Paris et de ses parisiennes. Parce que Minuit à Paris, c'est aussi un défilé de stars françaises : on croise une Léa Seydoux chez un brocanteur, une Marion Cotillard sublimé aux douze coups de minuit mais surtout une Carla Bruni (une première dame en exercice au cinéma, c'est une première) en gardienne de l'art.
Woody use de tous ces thèmes chers comme l'amour bien sûr mais aussi la magie, l'illusion... je vous en dis pas plus au risque de vous gâcher le plaisir de découvrir l'intrigue.
Tout ceci est est fin et se mange sans faim. Malgré une longueur qui se fait sentir à 10 min de la fin, on retrouve enfin le Woody Allen de l'époque de Vicky Cristina Barcelona et ça ça fait du bien.