Vive l'Europe, oui... vive l'Union européiste, c'est une autre histoire. Pourquoi cet artefact vieux d'un demi-siècle s'arrogerait-il le monopole d'une civilisation près de trois fois millénaire ? Autre question : pour faire survivre l'Europe, n'est-il pas envisageable de supprimer l'Union européiste et la remplacer par une grande Union occidentale ?
Comme si ceux qui sont opposés à la "construction européenne" -en fait à la destruction des nations européennes, c'est-à-dire de ce qui fait toute la force de l'Europe- étaient tous des anti-européens. C'est parce que j'aime l'Europe que je refuse cette Eurocratie.
Éric Zemmour n'a pas tout à fait tort quand il dit que l'Europe -en fait l'Union européiste- est le cheval de Troie de la mondialisation.
Le plus amusant, c'est que beaucoup d'européistes présentent leur chimérique ouvrage comme la garantie de la sauvegarde de "la" culture européenne (qui n'est pas une mais plurielle, mais passons). Alors que la réalité, c'est que l'anglais est en train d'inonder l'Europe grâce à un outil conçu précisément par les Français et les Allemands pour se distinguer des Etats-Unis dans le camp occidental.
C'est réussi ! Pour ma part, quitte à devenir américain, je préfère être cohérent et me mettre du côté des Etats-Unis... c'est plus sûr.
Il va falloir du temps avant que les Européens, et en particulier les Français, comprennent que l'Europe n'est rien sans les nations, et que cet échafaudage en apparence rassurant n'est que le corbillard de ce qu'il prétend représenter.
Roman Bernard
PS : le caractère inachevé de ce billet d'humeur devrait hâter ma volonté de guérir et si tout se passe bien, deux à trois billets devraient suivre de vendredi à dimanche !