Oh putaing, Roland Povinelli, tu nous fais chaud au coeur !

Publié le 14 mai 2011 par Taomugaia

Roland Povinelli est le maire (socialiste) d'Allauch et il est sénateur des Bouches-du-Rhône depuis septembre 2008.
Il vient de déposer une proposition de loi (n°493) visant à retirer de l'article 521-1 du code pénal ce furoncle que constitue l'alinéa 7.
Oui, tu sais, cet alinéa qui autorise les actes de cruauté envers des animaux apprivoisés ou tenus captifs quand ils sont inscrits dans une tradition locale ininterrompue.
Tu liras une partie de l'exposé des motifs ci-après. Cela étant, il convient de soutenir comme il faut cette initiative. A l'initiative du CRAC Europe, tu es invité(e) à écrire à une tripotée de sénateurs pour manifester ton plein accord quant à cette proposition de loi et à leur demander de la soutenir en la cosignant.
En cliquant sur ce lien, tu découvriras, comme dans tes rêves les plus fous, tous les sénateurs, avec leurs trombines, leurs missions et surtout, leurs adresses courriel, ce qui reste le plus important quand on veut les contacter. L'idéal, c'est de ne pas attendre Noël
prochain pour le faire.
http://www.senat.fr/senateurs/senatl.html

"Les traditions changent et des pratiques considérées comme acceptables il y a à peine quelques années sont actuellement illégales ou sont considérées comme éthiquement inacceptables. Il y a d’innombrables exemples de ces changements dans toutes les sociétés. Pour preuve, le 28 juillet 2010, le Parlement catalan a voté, par 68 voix contre 55 (et 9 abstentions), l'abrogation de l'article 6 de la loi de protection  animale qui tolérait les corridas.

La question principale est de savoir si un spectacle dans lequel la violence sur un être vivant constitue l’aspect essentiel, outre d’autres éléments, est un bien culturel à préserver et à transmettre aux générations futures. Nous répondons par la négative et la présente proposition de loi a pour double objectif d’éviter la douleur animale et de transmettre aux nouvelles générations des valeurs exemptes de cruauté.

Enfin, d’un point de vue purement économique, il est faux de prétendre que l’interdiction des corridas porterait atteinte au développement touristique et économique des régions où elles se pratiquent.

En effet, ce sont les férias qui génèrent une activité économique locale et qui profiteaux commerçants. Seule une minorité des personnes qui viennent faire la fête dans les rues passe dans les arènes. En moyenne, 90 % des personnes qui viennent faire la fête dans les rues n’assistent pas aux corridas. 

Il apparait dès lorsindispensable que la France, qui a déjà accumulé au regard de ses voisins européens un grand retard en matière de défense de la cause animale, revienne sur ces pratiques d’un autre âge et s’aligne sur la volonté de ses concitoyens qui, en majorité, les rejettent.

Article unique de la proposition :
Le septième alinéa de l’article 521-1 du code pénal est supprimé."