Robag Wruhme :
Thora Vukk
Le meilleur disque house, cette année, sera purement européen. Avec ses rythmiques minimal-house, sa mélancolie très orientée Dial / Kompakt et ses accoinloltances avec les musiques électroacoustiques et néo-classiques, on ne retrouve ici nulle trace de la tradition house d'outre-Antlantique. Une seule chose est retenue : l'énergie ; car si Thora Vukk est impressionnant de richesse, qu'il est un immense réservoir à nostalgie, il n'en demeure pas moi, aussi, un vrai disque dansant. Must Have.
8,5/10.
Julian Lynch :
Terra
Cela devait arriver, à force de la jouer limite limite à chaque coup, Julian Lynch allait forcément sortir un disque médiocre. On y est. Un an après l'excellent Mare (réussite in extremis), Terra convint que très rarement. Le morceau titre d'ouverture est certes très beau, mais ensuite ça patauge, psychédélisme redondant, mélodies moins précises qu'à l'accoutumée, on s'ennuie ferme.
4,5/10.
lol :
Me Me
Ce disque-là est vraiment intrigant : nom de groupe qui tient de la farce, aucune référence antérieure et une signature sur un des labels électroniques les plus pointus actuellement – Nonplus Records, structure d'Instra:Mental qui soutient entre autres Actress et Kassem Mosse. Deuxième surprise : ce groupe est un groupe à chanteuse qui, malgré le background dubstep, convoque vocalement Beth Gibbons, Elizabeth Frazer voire
Kate Bush. L'ensemble est inégal, fait grincer les dents comme crier au génie et mérite vraiment qu'on s'y colle. Bizarrerie qu'on peut vraiment dire rétro-futuriste – hyper-moderne un instant, affreusement daté le suivant.
6,5/10.