« J’ai toujours été révoltée par la quantité de mégots de cigarette dans nos rues alors que c’est simple de changer ses habitudes et de les mettre dans une poubelle», raconte Flore Garcia Bour, l’artiste de la robe de mégots.
« Un petit geste énorme pour la propreté de nos villes et nos espaces verts» , insiste la jeune artiste en protestant du comportement des fumeurs moyens.
« Je veux que ma robe choque les fumeurs et joue un rôle de sensibilisateur aux méfaits des mégots jetés par terre qui se dégradent en 18 mois au mieux et en 12 ans au pire», commente-t-elle, espérant pouvoir exposer sa création dans des lieux publics.
Voilà pour la fougue, la volonté et la sensibilité d’une artiste de 22 ans.
Avez-vous cette impression qu’en vieillissant, la verdure de ce printemps pleureux et tardif est agréable pour les yeux.
Dites, cette robe de mégots portée par une mannequin au corps nu attire sans doute le regard de plusieurs. Tenez, Woody Allen avait compris une chose, une présence accordée à Carla Bruni dans son nouveau film, présenté à Cannes en ouverture des festivités attire le monde. Voilà tout le monde en parle. Pourquoi parler alors de la prestation de Carla?
Mais, saviez-vous qu’il y a aussi des blancs… des mégots blancs?!
Si, nous ne le savions pas. Que c’est bête!
Semble-t-il, vieillir rend con. Ô Seigneur, c’est sans espoir.