500 mots par jour. Tous les jours.
« 500 Mots par Jour » c’est une leçon quotidienne. Apprendre. Apprendre à produire. Apprendre à écrire. Apprendre à effleurer les sensibilités. Muni d’une plume teintée d’encre indélébile, apprendre caresser la toile de la condition humaine, cette page blanche infinie qui se donne aux incessantes circonvolutions de mon imagination.
Comme dirait ce fameux écrivain dont j’ai oublié le nom : « Écrire c’est facile. Être lu, c’est une autre histoire. »
En tant qu’apprenti auteur, je ne vis que pour ça : Être lu. Plaire, intéresser, séduire. Donner et recevoir.
Voilà ce qu’un de mes amis (smart, littéraire, dont je respecte l’opinion) m’a dit après avoir lu la 2ème version de mon roman « Les 7 Sages » :
« C’est pas Faulkner… C’est pas Faulkner, mais bon, l’histoire est bonne. »
Première critique. Rite de passage. Non seulement j’ai survécu à cette offensive, mais j’en ai tiré une satisfaction qui perdure jusqu’à ce jour. Quatre versions plus tard, toujours pas de trace de Faulkner. Pas de prix Nobel, Steph. Mais un manuscrit plus court (et toujours trop long), un style un peu mieux définit. Une voix. A peine perceptible. Une voix quand même.
Je me nourris de ces interactions. Aucun accomplissement professionnel ne peut se comparer à l’opinion d’un lecteur.
« 500 Mots par Jour » m’a permit d’entamer un dialogue avec une audience. Certaines réponses m’ont profondément, positivement touché. Merci à tous ceux qui ont prit le temps de me lire et de m’écrire. Vous êtes mon inspiration.
Ce modeste blog a remplit sa fonction. J’ai recommencé à produire. « Roman no 2 » stagne, mais j’atteins mes quotas, et pour l’instant, ça me suffit. La suite, si elle mérite d’exister, viendra en son temps. « 500 Mots par Jour » grandit. En avril, le trafic a été plus de 10 fois supérieur aux mois précédents.
Petit à petit, grâce à mon roman, grâce à ce blog, je me réalise. Je commence à exister au travers de mes mots. Je tâtonne, certes, mais je tâtonne dans la bonne direction. Le rêve au bout du chemin.