Certains pensent que la mort de Ben Laden ouvre une nouvelle ère, que le terrorisme va diminuer et que les américains vont quitter l'Afghanistan...
On n'en sait rien, mais il est probable que les USA restent en Afghanistan et en Irak un bon moment et qu'en plus ils vont sans doute nous trouver un de ces jours un bon prétexte pour aller coller une petite claque à l'Iran, ce qui permettra d'entretenir une peur si pratique pour justifier l'inflation des niveaux de sécurité et accentuer la répression et la surveillance des populations... et accessoirement remplir les fouilles des actionnaires de Groupe Carlyle (les Bush, Soros, Ben Laden et Sarkozy... mais oui !).
Au fait, connaissez-vous Le Carlyle Group ?
Ce groupe est le premier gestionnaire mondial de portefeuilles et rassemble le gratin de la politique mondiale, il est spécialisé dans la prise de contrôle de sociétés d’armement et de médias et influe selon ses intérêts sur la politique étrangère des États-Unis au risque de se voir régulièrement mis en cause dans des affaires d’initiés et de corruption.
On y trouve aussi bien la famille Bush que les Ben Laden, George Soros ou John Major et... (surprise !) un Sarkozy ! Ce qui en soi, mérite qu'on y regarde de plus près !
Récemment Carlyle a décidé de créer un service financier particulier destiné à placer les excédents de pétro-dollars et de fonds souverains, principalement ceux du Koweït et de Singapour.
Pour diriger ce service, le directeur de Carlyle, Franck Carlucci, a recruté le 5ème noueur de deals le plus important de Wall Street : un certain Oliver Sarkozy.
Mais oui, un Sarkozy peut en cacher un autre ! Cette fois-ci il s'agit du demi-frère de notre Souverain.
Il aurait réalisé en 2007, des opérations pour un montant total de 514 milliards de dollars dont plusieurs rachats d’envergure planétaire...
Oliver Sarkozy avait, entre autre, organisé la rencontre entre le président Bush et son demi-frère Nicolas lorsque celui-ci n’était encore que ministre de l’Intérieur.
Tout ceci nous amène à nous intéresser à la Sarko family.
D'abord, il y a Nicolas le président, celui qui facilite tous les projets de la famille et ouvre les portes et les portes-feuilles nécessaires.
Exemples :
Le père Pal. Peintre du dimanche sans talent, il a bénéficié, grâce au petit Nicolas, de la bienveillance des medias et des galeries d'art les plus en vues. Au passage il a pu publier un bouquin sans aucun intérêt qui a dû être acheté par quelques vieilles mémés idolâtres du petit nerveux et qui serait resté aux oubliettes sans ce dernier...
Le frère Guillaume. Lui il dirige Malakoff Médéric, leader français de la protection sociale et premier groupe de retraite complémentaire AGIRC-ARRCO, à ce tire il bénéficie à plein de la réforme des retraites du frérot.
Il intervient également dans différents domaines comme l’assistance respiratoire, la perfusion, les soins infirmiers à domicile, et les soins intensifs à domicile. Il est également président du conseil de surveillance de Sevriena, un fonds de pension à l'américaine, typique d'un système de retraites par capitalisation.
Le frère François. Il siège à AEC Partners, dont le principal client est l'américain Pfeizer, leader mondial de l'industrie pharmaceutique, et spécialiste du traitement de la maladie d'Alzheimer.
Le demi-frère Oliver. Voir plus haut...
Certains s'étonnaient du soudain intérêt du Président pour les vieux, la dépendance, Alzheimer, etc...
On sait que les vieux sont d'évidence un électorat majeur pour le petit Nicolas, mais au regard des positions occupées par les frangins, on comprend mieux pourquoi il a pris la décision de faire des investissements importants dans ces domaines.
Au passage et puisque l'affaire est au coeur de l'actualité, n'oublions pas les rapports étranges entre Nicolas et les Laboratoires Servier... Il en a été l'avocat depuis 1987 et le conseilla pour payer le moins d'impôts possibles et autres bidouilles opaques. Servier est membre du premier cercle de donateur de l'UMP et a probablement largement participé au financement de la campagne du petit Nicolas qui s'empressa sitôt élu de décorer Jacques Servier de la Légion d'Honneur, probablement pour avoir mis sciemment sur le marché un médicament tueur...
Trois frères : l’un en charge de l’exécutif, notre Président, l’un à la tête d’un des plus gros groupe d’assurance santé et le dernier qui sert les intérêts des laboratoires. Si ça ne s’appelle pas un conflit d’intérêt, ça y ressemble quand même bigrement…
Bizarrement, les médias en parlent peu. Pourtant on peut légitimement nourrir des inquiétudes sur l’avenir de notre système de santé. Les réformes engagées depuis 2004 ne font que confirmer son démantèlement méthodique. Tout dépendra sans doute de 2012. Si le frère Nicolas est réélu, la privatisation générale des système de santé fait peu de doute. Et au profit de qui ?
Ah, la famille, la famille !