Magique, féérique, Woody Allen ne nous avait pas encore emmené aussi loin dans un décor de rêves pour vivre une romance. Il nous avait déjà fait traverser le miroir dans La Rose pourpre du Caire, mais cette fois il envoie toute l'artillerie et c'est un vrai feu d'artifices (dans tous les sens du terme).Bien sûr , « Côté jour »c'est le Paris des cartes postales, des touristes, de la vie facile (mais c'est beau et on aime revoir ses lieux de prédilection comme au pied de la statue de Rodin dans les jardins de l'Hotel Biron (aux côtés de Carla Bruni!). Mais les esprits chagrins penseront que c'est un peu tapageur et se souviendront d'un Paris moins bling-bling et plus intimiste, parfois si bien perçu comme celui de Christophe Honoré dans Les Chansons d'amour (merveilleux, et diffusé hier soir sur Arte).« Côté nuit », c'est la grande plongée au temps des âges d'or pour le Paris des artistes où se croisent les auteurs américains, les peintres espagnols et beaucoup d'autres pour nous distraire et nous enchanter. Mais c'est aussi et surtout Cole Porter dont la musique rythme le film avec brio.
« Côté philosophie » ,Woody Allen nous convie à partager l' art de savourer le présent et le passé.Le tout : à voir absolument!.