Rіmаіlleur : pоème Unr prаіrіe verte ...

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Unr prairie verte ...

C’est une prairie verte, où flâne un ruisselet

Des animaux de ferme, des poules, des porcelets

Dans la montagne rude, c’est comme une clairière

Pour limiter le tout point besoin de barrière.

Les mélèzes verdissent aux rayons de juillet

Les fleurs qui s’y mélangent, les roses et les œillets

Font un parterre de teintes, un lit de volupté.

Les oiseaux sur les branches chantent le bel été.

La maison tout en bois, posée comme un abri

Pour résister au vent, à la neige dont elle rit

Se fond dans le décor, elle se fait bien discrète

Pour qu’elle ne trouble pas l’harmonie de la crête.

C’est une maison jaune, avec des volets bleus

Elle provoque les rêves, réalise les vœux.

Ses fenêtres regardent au bout de l’horizon

Les vents ont rendez vous, au cœur de la maison.

C’est une maison jaune, avec des volets bleus

La grande pièce carrée au décor chaleureux

Face à la cheminée où brulent des troncs de chêne

Faisant que sur nos corps sa chaleur se promène.

Allant, venant, œuvrant, sous l’or de ses cheveux

Fluide comme une source, légère comme un aveu,

Son pas comme une danse, glisse sur le gazon

Ses gestes pleins de grâce, garnissent l’horizon.

Dans cette maison jaune, avec des volets bleus

Ses gestes ont la beauté, des gestes bienheureux

Ses lèvres entre ouvertes, redisent les poèmes

Que rédige pour elle, le poète qu’elle aime.

Dans cette maison jaune avec des volets bleus

Coule dans nos gosiers, ce vin clair et râpeux

Qui donne aux âmes aimantes, la folie de l’amour

La fusion des esprits, l’absolu pour toujours.

C’est une maison jaune avec des volets bleus

Elle est dans ce vallon érigée dans un creux.