Arezki Dahmani, professeur d’économie à Paris 13-Villetaneuse, a été exclu pour trois ans des enseignements supérieurs publics. Il est accusé d’avoir inscrit de façon frauduleuse des étudiants chinois
Cette inscription frauduleuse concerne une cinquantaine d’étudiants chinois. L’administration de l’université avait repéré des irrégularités, et des documents concernant leur niveau manquaient. Certains ne parlaient d’ailleurs quasiment pas le français. Arezki Dahmani ne passait pas par la commission d’admission, et envoyait directement des formulaires d’inscription. La sanction est tombée mardi, le Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a exclu pour trois ans le professeur d’économie des établissements du supérieur. En réaction, Valérie Pécresse a invité les universitésfrançaises à être vigilantes sur leur procédure d’admission.
Un an après « l’affaire Laroussi Oueslati »
En 2010, le président de l’université de Toulon, Laroussi Oueslati avait lui aussi été exclu. Il était accusé de trafic de diplômes au bénéfice d’étudiants Chinois. Il a été libéré vendredi dernier.
Les réseaux chinois
Les réseaux chinois sont importants pour les étudiants : ils proposent d’obtenir des visas, de gérer l’arrivée enFrance, le logement, moyennant une somme : 2000, 3000 voire 4000 euros. Les étudiants chinois sont prêts à tout pour obtenir un diplôme en France. Qui sont les Chinois qui viennent étudier en France ? Il apparaît que ces étudiants sont souvent des « recalés » du système scolaire chinois. La Chine est à ce jour la deuxième nationalité représentée dans le supérieur en France