"Une pointe de mandarine verte, et l'odeur de champignon en moins... " Le parfum White Box que l'artiste Maurice Benayoun s'apprête à lancer en juin évoque l'odeur commune à tous les vernissages, celui de l'acrylique. "La peinture fraiche, ça sent le champignon !" poursuit le maître de l'art digital, qui, a travers cette création rend bien réel notre rapport au monde. Réalisé par le nez Patrice Dana, directeur du Studio des Parfums, la fragance baptisée "L'essence de l'art contemporain", est basée sur les sensations émotionnelles de Moben (l'autre nom de Maurice Benayoun). Dans son atelier parisien, j'ai testé pour vous ce parfum d'artiste inédit, intense ! Sans doute, le parfum le plus arty et le plus snob qui soit, pas encore commercialisé.
Jusqu'au 3 juillet, à la Médiathèque George San à Enghein-les-Bains (Val d'Oise), Maurice Benayoun expose la série "Quarxs" réalisée entre 1990 et 1993 avec François Schuiten et Benoît Peeters. Ce programme est la toute première série en images de synthèse 3D haute définition. Il est accompagné de tous les dessins et objets préparatoires ayant servi à la réalisation de ce projet. Parallèlement, Maurice Benayoun présente un travail de recherche : The Dump (La Décharge) constitué d'un répertoire d’esquisses, de projets difficilement réalisables, de concepts pertinents, délirants, ou flottants qu’il dépose sans distinction dans un espace qui a pris la forme d'un blog, à l'origine d'une thèse.
> le site de Maurice Benayoun www.benayoun.com