Ici, en Italie, impossible de mourir de faim : partout, dans le plus petit village, le moindre couloir de maison ancienne disposant face à lui d'une surface tant soit peu plate popur y installer une terrasse, on peut se restaurer et souffler en reconstituant ses batteries épuisées.
Un rizotto, de la polenta, des anchois, une platée de tagliatelline...avec un vin blanc frais d'Orvieto ou rouge de Montepulciano...et aussi des truffes blanches et noires, la fameuse bistecca de vitello (entrecôte de boeuf jeune) tendre, accompagnée de petits artichauds roulés dans une ultra-fina pâte à beignets...
En Italie centrale, c'est encore plus authentique, franc et gouteux. La charcuterie a sa capitale, Norcia, où nous ferons une étape non planifiée avant notre périple.A Pérouse, nous nous régalons de truffes blanches, ou de tagliatelles à la tête de moine et à la crème de safran, à Orvieto, nous avons découvert une recette étonnante de vitello tonnato, où le thon rouge est coupé en fins tronçons juste roulés à l'huile vierge et aux graines de moutarde de Meaux, servi en accompagnement de tranches de veau cuit au four à vapeur.
Et, tous les jours, rituellement, c'est l'heure du Campari sur une douce terrasse.
Voici donc quelques bribes, quelques impressions fugaces....
Tout à l'heure nous reprenons la route pour Rome, dernière érape avant le retour à la maision...Le verdict de la balance va être sabs pitié....