En 2011 La table ronde sur le parfum de créateur, a été très suivie, lors du festival de mode et de photographie de Hyères. Fashionmag.com en a produit un compte rendu très complet.
Le débat a montré que l'esprit créatif d'une marque peut assurer le succès du business à travers des exemples comme Angel de Mugler, Jean-Paul Gaultier, Issey Miyake, Viktor & Rolf par exemple, et que la notoriété est un facteur de succès important en évoquant le contre exemple Stella Cadente.
"Joël Palix, PDG de Clarins Fragrance Group, commenta ainsi comment s’est construit le succès d’Angel qui s’est retrouvé dans le top 5 européen et américain des ventes de parfums. Avec un créateur très concerné qui voulait un parfum tellement tendre et sensuel qu’il devait donner envie de dévorer la femme qui le porte. "C’était un parfum atypique. Et le succès fut au rendez-vous à tel point qu’il a donné naissance à une nouvelle famille olfactive, les orientaux gourmands."
Richard Pinabel, directeur général international de Viktor & Rolf, Maison Martin Margiela et Stella McCartney Parfums chez L’Oréal, expliqua de son côté, comment l'entreprise souhaite donner la primeur à la créativité plus qu’au marketing pour certaines de ses nouvelles marques. Cela signifie moins de campagnes publicitaires, moins de tests. Mais cela modifie les relations entre le créateur et les personnes chargées d’élaborer le parfum. Antoine Maisondieu, parfumeur chez Givaudan, a eu un mot… "Il faut savoir écouter quand on est parfumeur. Les oreilles sont aussi importantes que le nez". (source Fashionmag)
Les conclusions évoquées montrait le retour des classiques, des parfums inoubliables. Un retour sans doute également provoqué par la prolifération de "marques" de parfum qui n'ont qu'une faible légitimité dans ce domaine, mais recherchent plutôt un effet de marge additionnelle. La distribution venant à être plus sélective ;), internet pourrait prendre de plus en plus d'importance.
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