Après les mangaka Clamp ou le féminisme, la galerie expose l'histoire du vélo et sa place dans la capitale française.
Tout commence en 1818, avec la draisienne, deux roues reliées par une barre. Le vélo obtient peu à peu des pédales, une chaîne, des pneus... et termine accroché à une borne au coin d'une rue. C'est toute cette histoire que retrace l'exposition, au travers de nombreux documents, principalement des gravures, mais aussi des affiches publicitaires et des ouvrages consacré à la "cyclo-culture".
Les nombreux textes, nombreux, illustrent le contexte d'apparition du vélo. Si certains sont un peu complexes (voire pire que ça pour le premier, qui aligne les mots savants pour parler du deux-roues, peut-être pour gagner la prochaine partie de Tabou...), le ton "très XIXe" des cartels met le visiteur dans l'ambiance, tout comme la musique diffusée dans l'exposition. Et si cela parait encore trop obscure, il y a le parcours enfant qui explique très bien le propos !
Mais ce que l'on retiendra surtout, ce sont les vélos, les cycles pour reprendre le mot scientifique, présentés dans l'exposition, dans des cages en résille noire, révélant la dimension esthétique jusqu'alors méconnue d'un truc à pédales !
Dommage que l'exposition zappe la seconde moitié du XXe siècle pour ne finir que sur un Vélib', placé devant la porte d'entrée.
Lo, à vélo