Titre: Blés de Dougga
Edition: Elyzad (2010) 240 pages
Quatrième de couverture: « Au cours de l’été 295, le procurateur carthaginois Caecilius Metellus se rend à Dougga avec la délicate mission de réunir la quantité de blé imposée par l’Empereur et de l’acheminer vers Rome dans les plus brefs délais. Il tente de convaincre les notables de la cité, fermement opposés à tout nouveau tribut. Parviendra-t-il à ses fins face à ce peuple de Numidie, fier et orgueilleux ? Pourra-t-il s’acquitter de sa mission d’État et rester fidèle à son engagement indéfectible envers Rome ?
Mêlant Histoire et fiction, Alia Mabrouk ressuscite avec passion la société de l’époque et retrace subtilement la relation complexe entre l’Eampire romain en déclin et la province d’Africa considérée comme le grenier à blé de Rome? »
Il y a des livres qui ne vous déplaisent pas mais qui ne vous passionnent pas non plus. Ce livre en est un.
Alia Mabrouk tente à travers ce roman, nous décrire la Tunisie de l’antiquité. A cette époque carthaginoise, l’Afrique du nord était le sein nourricier de l’empire romain. Donc, quand le procurateur carthaginois Caecilius Matellus arrive à Dougga avec la délicate mission de ponctionner un tribut conséquent, les notables de la cité, numides affiliés à Rome, mais loin d’être totalement apprivoisés, ne voient pas ça du même œil.
L’intrigue de ce roman est très simple. Ce qui devait être une mission délicate, se dénoue au fil de l’histoire, sans grands rebondissements, l’intérêt du roman étant quasi purement historique. Cela rend le roman malheureusement moins passionnant que cela aurait pu l’être. Mais sinon, le style est clair, sans ambages ni fioritures, mais surtout a le mérite d’apporter au regard profane en histoire que je suis, une description abondante de la vie maghrébine au début de l’ère chrétienne.
Merci à Anne pour ce livre qu’elle m’a offert pour Noël.
Alia Mabrouk es née au Kef (Tunisie) dans les hautes plaines où Berbères, Numides, Puniques et Romains ont élevé leurs temples, Alia Mabrouk s’intéresse très tôt à l’Histoire et aux hommes qui la bâtissent…
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