Histoire de bien commencer ce blog, voici le premier article dédié à Portal 2, que j'ai pu jouer dans son intégralité. Deux jours presque non-stop dessus, solo et coop. Car en effet, la première chose que l'on remarque dans cette suite, c'est bien le mode coopération du jeu. Après le succès du premier Portal, pas étonnant que Valve ait voulu diversifier les choses et agrandir la communauté des joueurs.
Inutile de le cacher, je savais déjà que Portal 2 allait beaucoup me plaire (depuis l'annonce du jeu, il y a un an de cela). Il est vrai que lorsqu'on parle d'un jeu Valve, j'ai du mal à me montrer objective car quasiment la totalité de leurs jeux me plait énormément. Malheureusement pour moi, je n'ai pas pu me procurer le jeu dès sa sortie (c'est pas marrant quand on est encore étudiant). J'ai donc pris mon mal en patience pour l'acheter quelques jours plus tard.
Pour vous rappeler le principe du jeu, vous disposez d'un générateur de portails vous permettant de créer un passage entre les deux portails que vous aurez placés. Evidemment, cela ne s'arrête pas là puisque vous avez droit à une multitude d'éléments interactifs pour résoudre les puzzles. On a pu en voir quelques-uns dans Portal 1, on en a encore plus dans Portal 2 tels que les gels, les rayons anti-gravité, etc... Malgré ces nouveautés, ne vous attendez pas à un jeu plus difficile. Je dirais que le jeu est aussi "facile" que Portal 1. Un choix voulu pour toucher le plus de public, j'imagine. Heureusement, l'arrivée du SDK permettra aux modders d'élaborer des maps plus complexes à l'épreuve de nos cellules grises. Mais au final, le jeu est un vrai régal niveau gameplay.
Quand on est habitué à jouer à des jeux Source, on sait pertinemment que graphiquement, il n'y a rien d'extraordinaire. Faut dire qu'il date de l'époque de Half-Life² (2004 !). Certes, le moteur a pas mal évolué au fil des années en apportant quelques améliorations, notamment dans les jeux de lumière. Mais la version n'a pas changé. Avec Portal 2, j'avoue avoir été très surprise de voir à quel point les développeurs ont pu améliorer le moteur, en le mettant quasiment au goût du jour. Evidemment, c'est loin d'être aussi beau qu'un Crysis 2 (excusez la référence mais au moins on se comprend) mais le milieu a l'avantage de bien correspondre avec les capacité du moteur graphique. Les ombres et lumières dynamiques apportent une touche de réalisme saisissante, on le remarque surtout au début du jeu lorsque notre chambre, ou plutôt boîte de conserve, se met à gigoter partout à cause de Wheatley. D'ailleurs, à propos des personnages, je vais malheureusement en parler le moins possible, par peur de vous spoiler. Je vous donnerai juste mes impressions.
Difficile de vous décrire précisément tout ce que j'ai pu penser de Portal 2 au moment d'y jouer. Etant donné que je suis une grande amatrice de Portal et de tout l'univers de Half-Life, il était donc naturel pour moi de fouiller tous les recoins du jeu à la recherche de la moindre information qui pourrait faire avancer l'histoire. Niveau révélations et rebondissements, je n'ai pas été déçue. Surtout la fin, bordel la fin ! Il y a longtemps que je n'avais pas vu de fin aussi mémorable et touchante. Tout comme la chanson Still Alive de Portal 1, Want You Gone est aussi excellente (mais ne l'écoutez pas si vous n'avez pas joué, c'est une vrai source de spoil), également chantée par notre chère Glados. La bande-son est, comme d'habitude, d'une rare qualité. Le doublage est impeccable, mention spéciale à Wheatley et son putain d'accent anglais (j'aime pas l'accent anglais, je le trouve très snob, mais là Wheatley gère). L'humour sarcastique de Glados est de retour et de plus belle, que du bonheur. Ajoutez à ça l'humour spécial de Cave Johnson, le big boss d'Aperture, et les conneries de Wheatley, et vous obtiendrez un concentré de fous rires.
Evidemment, le jeu parfait n'existe pas et quelques défauts font surface tels que les temps de chargement assez fréquents (la faute au moteur Source qui se fait très vieux) mais heureusement courts et la simplicité des énigmes. Quant à la durée de vie, objectivement je la trouve appropriée mais lorsqu'on est fan de ce jeu, on en redemande toujours plus. Mais étant donné que j'ai vécu de très bons moments sur ce jeu, je ne regrette absolument rien. Malgré tout, ces défauts sont minimes comparés au potentiel de Portal 2, qui offre une expérience unique et rafraîchissante.
Impossible de parler de Portal 2 sans évoquer le mode coopération. Comme on peut s'en douter, il s'agit de résoudre des énigmes non pas à l'aide de deux portails, mais quatre. Vous pouvez donc imaginer l'étendue des énigmes que l'on peut obtenir, impossibles à résoudre en solo. Et il faut avouer que tout a été bien pensé, une certaine synchronisation des portails entre les deux joueurs est souvent requise. C'est pour cela que le micro est plus qu'indispensable. Il est également préférable d'y jouer avec une connaissance, histoire de faciliter les choses.
Sans aborder les détails, voilà en gros mes impressions sur Portal 2. J'évite de trop vous en parler au risque de révéler des éléments de l'histoire, car ce n'est pas ce qui manque. Les fans du premier Portal seront ravis de cette suite, et les nouveaux qui découvrent seront surpris de cette petite perle grâce au gameplay riche et novateur.