C'est le cinéaste italien Bernardo Bertolucci qui a officiellement ouvert ce 64ème Festival de Cannes, présenté par l'actrice française Mélanie Laurent. Il a reçu une Palme d’Honneur, nouveauté du Festival qui a décidé de remettre chaque année cette récompense à un cinéaste qui a marqué l'histoire du 7ème art sans jamais avoir été récompensé auparavant à Cannes.
A leurs côtés, le jury présidé par Robert de Niro est composé de l’actrice Martina Gusman, la productrice hongkongaise Nansun Shi, l’écrivain Linn Ulmann, ainsi que Jude Law, Uma Thurman et les réalisateurs Johnnie To, Olivier Assayas et Mahamat Saleh Haroun. Du beau monde qui a pu se déhancher (ou pas) sur les reprises New York New York et Empire State of Mind de Jamie Cullum.
Un ton enlevé et festif qui colore également le discours d’ouverture de Mélanie Laurent, drôle et glamour. Elle qui montait les marches en 2009 aux côtés de Tarantino, elle qui vient tout juste de sortir un album magnifique, elle qui, il y a dix ans, demeurait, anonyme mais passionnée, au fond de la salle. Aujourd’hui, alors qu’elle est violemment attaquée de toutes parts (web, télé et critiques) pour une surexposition médiatique jugée négativement (bienvenue en France), elle brille ici de mille feux, avec simplicité, et rappelle un essentiel : " le cinéma, c’est magique ".