Aujourd’hui quand quelqu’un veut faire la fête il peut trouver de multiples combinaisons de substances qui peuvent être légales ou illégales sur le marché. Entre ces substances nous en trouvons une qui a accompagné l’humanité depuis très longtemps, l’éthanol. Ce composé que contiennent toutes les boissons alcoolisées et qui est parfaitement toléré par notre société actuelle.
Nous savons qu’il y a de multiples combinaisons de substances dangereuses et comme disent les pharmaciens, le danger est dans la dose.
Mais sans doute il y a des combinaisons auxquels il faut faire très attention, et une d’entre elles est celle de l’éthanol et l’extasie liquide ou GHB. Ce composé a été utilisé à des fins médicales comme anesthésiant, dans le traitement de la narcolepsie et la désintoxication alcoolique entre autres. Dans les années 80 il devient très à la mode dans les salles de musculation des Etats Unis pour son pouvoir anabolisant (car il augmente la libération des hormones de croissances) et pour les effets aphrodisiaques que rapportent les bodybuilders.
Peu de temps après il devient un des rois de la fête et du monde de la nuit.
La gloire du GHB s’étend dans la culture rave et est considéré comme l’une des drogues les plus souvent utilisée pour les attaques sexuelles.
On peut affirmer que l’alcool et les GHB sont deux sédatifs avec un profil bien similaire qui en combinaison agissent en synergie. A petite dose ils ont un effet euphorisant et les consommateurs disent qu’ils le prennent pour ses effets désinhibiteurs qui s’associent avec une augmentation de la libido et de la sensualité, qui augmente le sens du toucher et le désir de toucher, qui donne une meilleure capacité d’érection et des orgasmes plus intenses… donc, tous ce qui provoque la désinhibition. Mais il n’y a aucune preuve que le GHB améliore les relations sexuelles. Nous sommes surement tellement inhibés que nous avons besoin de certaines substances pour nous libérer.
Normalement il se consomme liquide donc c’est très facile de la mélanger de façon volontaire ou involontaire avec l’alcool. Un fois ingéré, les effets apparaissent très rapidement. Et comme dans la plus part des cas, les gens ne savent pas la quantité de ce qu’ils boivent, les risques d’ingérer une dose trop importante sont très grands. Les effets inverse des deux substances s’optimisent et provoque des pertes de mémoires et un manque de contrôle moteur. Et dans certains cas extrêmes peut provoquer le coma.
Il y a beaucoup de cas de femmes qui ne se souviennent que d’être sortie pour boire un verre et peut être allée danser dans une discothèque et qui se présentent aux urgences d’un hôpital le jour suivant, désorientées et avec des trous de mémoire. Elles ne se souviennent pas de ce qui c’est passé, mais elles présentent des signes de violences sexuelles. Elles assurent qu’elles n’ont bu que de l’alcool et qu’elles n’ont prit aucune drogue. Ce qui c’est passé c’est qu’elles n’ont pas surveillés leur verre et quelqu’un y à versé du GHB. C’est pour cela que cette combinaison et surtout cette drogue est aussi appelé la drogue des violeurs.
Peut être qu’un jour viendra où on nous dira dans les discothèques comme c’est le cas dans les aéroports pour les bagages “Please do not leave any glass unattended” (s’il vous plaît ne laissez pas vos verre sans surveillance).