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Une réjouisssante quête de sens teintée d'absurde et de poésie...

Publié le 12 mai 2011 par Fousdetheatre.com @FousdeTheatre

critique les sept jours de simon labrosse manufacture des abbess

On a déjà évoqué ici les écrits de l'auteur québécoise Carole Fréchette. Dans une apparente légèreté, elle s'interroge sur notre société et le sens que nous donnons à nos vies. Folie douce, absurde, poésie, tendresse et mélancolie sont toujours au rendez-vous des situations et petites histoires qu'elle invente. Un univers dans lequel on se sent bien qui pousse aussi à la réflexion.

A la Manufacture des Abbesses, la "Compagnie des Ils et des Elles" propose "Les Sept Jours de Simon Labrosse". Avec des moyens certes modestes mais surtout une belle imagination et un entrain des plus communicatifs, les trois comédiens nous embarquent à deux cents à l'heure dans la vie de Simon (interprété par David Braun, acteur pétillant à la naiveté séduisante), jeune homme au chômage qui pour s'en sortir s'invente chaque jour un métier. Tour à tour finisseur de phrases, allégeur de conscience ou encore amoureux à distance, il tente en vain de convaincre le monde de faire appel à ses services. Entouré de ses deux amis, Nathalie, jeune femme très autocentrée, et Léo, poète dépressif, il s'accroche à la vie et nous raconte la sienne.

Dans le rôle des amis et des nombreux autres personnages qui croisent la route de Simon, Violaine Nouveau et Stéphane Hervé (qui cosigne la mise en scène avec Amélie Dumetz) excellent dans des compositions fort réussies et souvent irrésistibles. Le travail est précis, vif, rigoureux. Le spectacle est drôle et intelligent. Aucune raison de ne pas prendre vos places pour la Manufacture des Abbesses, charmant petit théâtre, où vous applaudirez une talentueuse équipe et un auteur de qualité.



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