Il fallait s’y attendre : avec les prix qui remontent en flèche, les investisseurs réfléchissent à deux fois avant de signer un prêt immobilier. Du coup, le marché de l’immobilier est frappé de plein fouet par un ralentissement. Et à ce petit jeu, c’est le neuf qui est le plus touché. Ainsi, au premier trimestre les ventes ont sombré de 24% par rapport à la même période l’année précédente. Il faut dire que nombre de particuliers se sont pressés de signer fin 2010, avant la réduction d’impôt Scellier ne connaisse ses changements.
Hausse des prix, des prêts immobiliers… La débâcle
Deuxième facteur déterminant dans cette chute, la hausse des taux des prêts immobiliers qui pèse sur le pouvoir d’achat des ménages. Pour le neuf donc, la période est délicate. Il faut dire que les nouvelles normes énergétiques et la hausse du coût foncier ont fait progresser les tarifs de près de 7%. Sachant que dans les grandes villes, l’augmentation est encore plus marquée, on n’est donc que très peu étonné par la dégringolade actuelle.