“Les liens du sang” suit à la fin des années 70 deux frères qui a priori tout sépare.
François (Guillaume Canet) est inspecteur de police mais son frère Gabriel (François Cluzet) est un criminel sortant de prison alors qu’il avait commis un meurtre. Leurs retrouvailles seront douloureuses alors que chacun essaie maintenant de mener une vie tranquille avec bien sûr des histoires d’amours compliquées pour au moins faire venir votre copine au ciné… Mais, il vaut mieux vous prévenir, la fin est tragique.
Même si on a le sentiment de “déjà vu” au premier regard (l’affiche, le synopsis, la réalisation..), “Les liens du sang” s’en sort plutôt bien et n’aura sûrement pas à rougir face aux productions américaines. Cependant, disons-le tout de suite, si vous vous attendez à des courses poursuites et de l’action à en faire palpiter vos pupilles, direction la salle d’à côté avec “John Rambo” pour les gros lourdeaux. Ici, les scènes d’actions sont filmées beaucoup trop conventionnellement pour être excitantes.
“Les liens du sang” tire plutôt sont épingle du jeu par son scénario habile et l’écriture de ses personnages. Ainsi, au delà de leur différence de statut (flic pour l’un, criminel pour l’autre), ces deux frères sont assez proches et leurs deux univers présentent des points communs assez troublants. C’est sur ce sujet que le film est assez éblouissant.
Néanmoins, au niveau de la réalisation, malgré quelques bonnes intentions, elle ne dépasse pas celle d’un bon téléfilm… pas étonnant puisque Jacques Maillot s’est un temps rêvé à développer une série télévisée sur cette histoire, le résultat aurait peut-être été plus probant. Le choix des comédiens quand à lui est nickel. Sur ce point, il n’y a rien a ajouter, ils sont tous très bons : que ça soit le tandem Cluzet / Canet ou Clotilde Hesme, dont la côte du coté des jeunes actrices française en vogue n’en finit plus de monter.
Note Shotactu : 6/10
La bande annonce :
M.Z