En données quotidiennes (1er graphique), le scénario de poursuite haussière à moyen terme reste théoriquement d'actualité car les cours évoluent toujours au-delà de la résistance du biseau d'élargissement descendant.
Cependant, la séquence rupture – throwback durant laquelle le CAC 40 est venu tester l'ancienne résistance (bleue) apparaît très erratique et poussive. La reprise haussière se fait attendre longuement depuis le début de semaine, acheteurs et vendeurs ne parvenant pas à prendre l'ascendant sur l'autre camp.
Le CAC 40 présente une zone de congestion à très court-court terme en opposition avec l'orientation haussière de moyen terme.
Les lignes acheteuses les plus consistantes entre la MM20 et la MM90 ont bien permis de reprendre un courant légèrement ascendant mais les vendeurs reprennent très rapidement la main en séance sur 4070 points.
En intraday (2nd graphique), cette zone de congestion prend la forme d'un drapeau baissier. Sa pente est haussière mais son orientation générale est baissière. Cette congestion constitue une pause au sein d'un mouvement généralement plutôt prononcé et offre un potentiel élevé de continuation du mouvement antérieur, c'est à dire la reprise de la baisse entamée le 2 mai, la validation de cette figure chartiste intervenant lors de la rupture à la baisse du support (cercle rouge)
→ Conséquences :
le débordement à la hausse de 4072, où les acheteurs ont lâché prise lors de la publication de l'ISM des services américain, ouvre un potentiel désormais plus limité en direction des résistances obliques ascendantes parallèles.
A la baisse, toute rupture des supports ascendants actuellement vers 4020 points est susceptible à l'inverse d'actionner des ordres stop vendeurs et de déclencher de nouveaux dégagements, ce bien avant la MM90 (jaune – 1er graphique) aux alentours de 3990.
Hors séance à l'heure de la clôture de Wall Street, le CAC 40 évoluait entre 4020-4030.