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convois de réfugiés, charters d'émigrés

Publié le 11 mai 2011 par Dubruel

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dans un cadre différent, transposé, les lignes citées ci-dessous sont d' actualité ....

La famille de Jean Mermoz habitait un village dans l’Est de la France.

Compte tenu de la progression des armées allemandes, décision est prise de se replier.

Dans la biographie « MERMOZ », l’auteur Emmanuel Chadeau écrit :

«  Ce 28 Août (1914)…on avance cahin-caha, au milieu d’autres réfugiés, sur les chemins…en direction de Reims. La famille abandonne sa carriole à Reims et trouve un train pour Paris…il règne ici une certaine cohue, derrière laquelle on sent quand même de l’organisation. Les autorités civiles ont en effet pris en main le flot des réfugiés qui affluent depuis le Nord-Est par milliers….

Paris n’est qu’une halte. Car une idée domine chez les officiels : il faut désengorger Paris de ces masses à la dérive. …Les civils jetés là par la peur, qu’il faut nourrir …représentent des problèmes supplémentaires.

Autant les repousser plus loin.

…Quelques jours plus tard, une locomotive s’ébranle vers le Sud, en tête d’un convoi d’évacués…

 

Le 4 septembre (la famille de Mermoz) parvient au terme de son voyage : Aurillac. »

Bis repetita non placent (les choses répétées deux fois ne plaisent pas)


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