Cette étude, conduite de janvier à juin, vise les écoles élémentaires pour les enfants de 6 à 11 ans. C'est un constat qui semble unanime dans les écoles, de plus en plus de parents disent que les produits utilisés ne sont plus efficaces. Il y a une hypothèse sérieuse de résistance des poux aux produits. Dès que des poux sont repérés dans les écoles tests, un médecin investigateur placé sous l'autorité d'un dermatologue de l'hôpital Tenon, pourra être appelé pour examiner les têtes de tous les enfants afin de faire des prélèvements sur les porteurs. Les enfants dans une collectivité doivent être traités de façon concomitante ainsi que tous les membres de leur famille porteurs de poux. Il n'y a pas de traitement préventif, explique-t-on au service de santé scolaire de la Ville.
Mais attention, cette étude parisienne n'a qu'un but de recherche et n'a pas de lien, ni de près ni de loin, avec des laboratoires pharmaceutiques. Rappelons que l'année dernière, une première étude parisienne, alors en phase de test, avait été abandonnées à ma demande. La FCPE en particulier, avait protesté à juste titre, en découvrant un questionnaire destiné aux familles, dans lequel il était demandé l'origine ethnique et les initiales de l'enfant !
Maintenant, cette nouvelle étude est menée sans questionnaires. "Les deux fédérations de parents d'élèves (FCPE et PEEP) ont donné leur accord et tous les parents concernés ont ou vont recevoir une lettre les informant de possibles prélèvements sur la tête de leurs enfants" a précisé Geneviève Richard, chef du service de santé scolaire de la Ville de Paris.http://vincent-jarousseau.blogspot.com/atom.xml