Poème dans un puits.
Voix d'opéra au fin fond d'un puits.
Le chant se lamente d'un dernier voeu.
L'espérance d'une flamme touche sa fin.
Le monde de cet écho, mise en demeure,
D'âme du purgatoire sombre d'oubli…
Paroles dérisoire aux mots usés par cette absence
Siffle une brise de terre dans les catacombes endeuillées
« Oh, Ciel ! Trop loin à ma voix de suppléante…
J'envoie mon désespoir valsé à mes bras
Fatigués, mon corps épuisé, mes craintes gardées. »
Prisonnière de ce puit… Stabat Mater.
Les violons usent leurs cordes vocales
Sous ses sons meurtris de lassitude.
Sagesse n'étend que chandelle du temps.
Esprit en discorde se repli en une sphère… légère.
Omniprésent, omniconscience dans les frontières
De la pénombre anéantie la démesure…
De ce puits, sans limite, atteint les profondeurs…
Trou noir aux résonances de cet air…
Ainsi j'erre, Vocalise, au mutisme de mes adieux.
« Je me meurs,
J'ai peurs,
Bientôt, je ne serais plus… »
Découvrez la playlist Funeral music avec Il Seminario MusicalePostscriptum
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