Il affirme avoir eu une conversation avec un guerillero en phase terminale de la maladie. Delgado mentionne également dans son livre une conversation avec un otage, un commandant de l’armée, qui lui précisa avoir tué un membre des FARC contaminé par le SIDA lors d’une opération commando.
« Il m'a dit avoir tué un guerillero qui avait la maladie. Apparemment, il n’était pas le seul à avoir le SIDA, le virus s’étant propagé rapidement sur tout le front est. Il parait que Mono Jojoy donna l’ordre de tuer tous ceux contaminés dans son groupe d’hommes armés. »
Dans le livre de Delgado, les révélations se font plus précises : « les nouvelles recrues qui ont rejoints les FARC sont également contaminées par le virus du SIDA et ils ont, du coup, contaminés d’autres hommes et femmes. Bien sûr, ces révélations m’ont surpris mais je me souviens d’une infirmière très fatiguée qui travaillait dans la zone démilitarisée et qui passait sa journée à faire des examens sanguins. Je crois bien que l’épidémie est à prendre au sérieux. »
Le livre de Delgado qui s’intitule en espagnol « Lo que en la selva quedo » sera présenté au salon du livre de Bogota le 15 Mai prochain.