Dans quelques semaines, les nouvelles conditions d’utilisation liées aux abonnements sur l’App Store entreront en vigueur (voir cet article pour plus de détails). Retour sur les dernières actualités en rapport avec ces changements attendus.
Commençons par une bonne nouvelle pour Apple qui a réussi à séduire le groupe Conde Nast selon All Things Digital. Il sera ainsi possible de s’abonner directement depuis les applications du groupe Conde Nast, notamment celle de The New Yorker Magazine. Pour arriver à cet accord symbolique, la firme a toutefois du faire quelques concessions. Ainsi, si le groupe ne récupère toujours que peu d’informations concernant l’utilisateur (nom, adresse email et code postal), Apple a autorisé Conde Nast à proposer une alternative pour récupérer des informations sur les utilisateurs. Ces derniers pourront bénéficier gratuitement de contenu supplémentaire, simplement en créant un compte. Apple a également accordé une politique tarifaire plus souple. Conde Nast devrait ainsi pouvoir proposer des tarifs d’abonnements légèrement différents au sein de ses applications par rapport à ceux pratiqués sur son site Internet.
Si Conde Nast a finalement trouver un terrain d’entente avec la firme de Cupertino, ce n’est pas le cas du groupe Time qui ne devrait finalement pas implanter le nouveau système d’abonnement dans ses applications selon Adage. En cause, l’impossibilité de récupérer les fameuses données liées à l’identité des utilisateurs. Seuls les abonnés aux versions papier des magazines pourront donc accéder à l’intégralité du contenu proposé au sein des applications iPad du groupe.
Enfin, l’éditeur d’iFlowReader, une application iOS destinée à la commercialisation d’eBook vient d’annoncer qu’il cessera son activité le 31 mai prochain. L’éditeur indique que les marges réalisées sur la vente de livres numériques ne sont pas assez importantes pour être viables avec la nouvelle politique d’Apple et le prélèvement d’une commission de 30% sur chaque abonnement.
A quelques semaines de la mise en place de ces nouvelles conditions d’abonnement, la situation semble donc encore ambigüe entre la firme à la Pomme et les acteurs de l’édition numérique. Espérons que la situation s’améliore rapidement car in fine, ce sont les utilisateurs qui risquent d’être pénalisés par ces changements.