La commémoration annuelle de l’abolition de l’esclave est un cadeau empoisonné qui risque de nous coûter cher si nous ne savons pas le recevoir dignement et le mettre en œuvre.
Je me souviens d’un dix mai 2007 dans une ville du centre de la France où des enfants avaient su comment dire du chevalier de Saint-Georges les choses les plus essentielles en rapport avec l’évènement.
Le 10 mai 2011 avec un autre témoignage sur Saint-Georges risque de passer à l’oubli ne laissant aucune trace dans nos mémoires.
Un spectateur de ce 10 mai 2011 a eu des mots très durs contre l’auteur, réalisateur, acteur d’un film qui se voulait être le moment fort de cet évènement mémoriel ! Je n’irai pas jusqu’à utiliser les mêmes qualificatifs, estimant que chacun a le droit de « rêver » à sa manière : Mais on n’est pas obligé de rentrer dans le rêve des autres, si ce rêve s’apparente par trop au cauchemar de la vie de tous les jours. Je remarque simplement que les phrases écrites dans cette critique font simplement écho à d’autres phrases que je ne comprends pas car chargées de trop de violence.
Oui ! Le 10 mai risque de nous coûter très cher si nous ne savons pas commémorer à la fois dans le recueillement de notre histoire et dans l’imagination de notre avenir. Pour cela d’autres talents, j’allais dire d’autre Saint-Georges mieux inspirés sauront nous dire comment faire.
Jean-Claude HALLEY