Dominique et Marc Antoine Jamet, Ivan Levaï et des journalistes de FR3
Le 10 mai 1981, vers 19 heures 30, j'étais dans la salle des fêtes de Louviers où j'attendais les résultats du vote national du second tour de l'élection présidentielle aux côtés d'Henri Fromentin, maire, l'un des animateurs de la campagne électorale au niveau local. C'est à cette heure-là que François Loncle, demeuré à Paris, me fit savoir que les instituts de sondage donnaient François Mitterrand vainqueur de l'élection. J'accueillis cette victoire avec joie, soulagement mais aussi lucidité. A cette époque, j'étais membre du Comité d'action de gauche de Louviers et le terrain politique était occupé par des des contradictions fortes entre ce que voulait le CAG et ce que préconisait l'union du PS avec le PC. L'une des principales caractéristiques du programme du CAG était l'action concrète et la participation des citoyens. Le PS-PC proposait un projet venu d'en haut. Il fallut bien des années pour réconcilier les frères ennemis mais nous y sommes parvenus.Revenons à l'élection présidentielle et aux souvenirs nostalgiques. Une bonne initiative de Marc Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil et de son équipe de communication dont Philippe Méoule et Philippe Bove ont permis de fêter le trentième anniversaire de la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle comme il devait l'être. Sans faste mais avec la simplicité d'une camaraderie sincère dans laquelle se retrouvent les amis de Ségolène, les supporters de François et les soutiens de Martine et Dominique.
N'était la panne d'électricité qui sema la panique à bord du vaisseau amiral, tout s'est déroulé comme sur un tapis de roses. Musique, exposition, film exclusif, présence d'Ivan Levaï, de Dominique Jamet, de François Loncle, des secrétaires de sections de la quatrième circonscription et de nombreux militants, le clou étant un magnifique feu d'artifice semblable à celui qui fut tiré le 10 mai I981 après la pluie. Le film met en scène de grandes figures du PS : Jospin, Quilès, Fabius, Lienemann, Glavany, à la mémoire fraiche et au ton enjoué. Tous sont d'accord sur un point. Le 10 mai 1981 n'aura vraiment de sens que si le ou la candidat(e) de la gauche gagne en 2012. Le tout, c'est de se donner les moyens de la victoire. Le tout c'est de proposer un projet sérieusement de gauche et un ou une candidat(e) répondant aux aspirations d'un peuple usé par le sarkozysme et affaibli intellectuellement par le matraquage de l'extrême droite. Sans Le Pen, pas de Wauquiez, sans Le Pen, pas de Guéant !